Arsène… l’As de Rennes
Dans la somme encyclopédique relative à l’affaire des « Deux Rennes » qu’il a publiée, l’écrivain et chercheur Pierre Sylvain, au terme d’une exégèse « pointue » de l’œuvre de Maurice Leblanc, a relevé une série de correspondances, littéraires et thématiques, pouvant évoquer l’affaire dite de «Rennes-le-Château » ainsi que de nombreux clins d’œil et allusions semblant également s’y rapporter… indices subtilement semés, au gré de ses romans, par l’écrivain Cauchois.
Un autre chercheur, Patrick Ferté, s’est également penché, avec sérieux et énergie, sur le même thème pour en arriver à la conclusion que Maurice Leblanc, au travers de la « Geste Lupinienne » qu’il a magistralement mise en scène, avait, non seulement été mis au courant le la fabuleuse découverte d’un trésor par l’abbé Bérenger Saunière à la fin du 19° siècle, mais avait conçu son œuvre de telle manière que des lecteurs, attentifs et avisés, avaient le moyen d’y déceler de précieuses indications comme autant de « clés » pouvant mener à la fortune.
Je dois reconnaître ne pas être toujours en phase avec les hypothèses de ces deux écrivains mais, sur cette thématique précise, les arguments qu’ils ont développés avec sincérité et rigueur, la diversité et la fiabilité de leurs sources et l’importance des recherches qu’ils ont réalisées ne peuvent que nous conduire à une étude sérieuse et une prise en compte détaillée de leurs travaux.
À l’instar de Pierre Sylvain et Patrick Ferté, j’ai longtemps été persuadé que Maurice Leblanc avait été mis « dans la confidence » et connaissait le mystère des « Deux Rennes ». Trop d’allusions, d’analogies et de correspondances thématiques entrant en résonance avec notre belle énigme parsemaient son œuvre ; elles ne pouvaient pas être le fruit du hasard… ni le jeu de coïncidences.
Et puis, avec le temps et l’étude approfondie de l’affaire des prêtres du Razès… j’ai changé mon point de vue ou, plus exactement, je l’ai réévalué à l’aune de l’ensemble des informations, vraies ou fausses, habilement instillées dans l’énigme par Pierre Plantard de Saint-Clair.
De fait, il semble bien que ce soit cet étrange personnage qui amena, le premier, la thématique « Arsène Lupin » dans une affaire déjà bien encombrée d’apports divers et variés… plus ou moins fantaisistes, il faut bien le reconnaître.
Le Domaine Saint-Clair à Etretat
J’ai donc relu l’ensemble des aventures du Bel Arsène et, après avoir recensé les divers passages présentant des similitudes (plus ou moins évidentes il convient de le signaler) entre la saga de Maurice Leblanc et l’affaire des « Deux Rennes », j’ai ainsi estimé, sous un angle rationnel et logique, que Pierre Plantard avait trouvé suffisamment « sympathiques »… voire symboliques, certains éléments romanesques parsemant les aventures du « Cambrioleur de l’Histoire » pour les prendre à son compte et les « injecter » dans le superbe montage qu’il mit en place avec la collaboration de Gérard de Sède et Philippe de Chérisey.
Je suis même allé, poussant mon analyse à l’extrême, jusqu’à imaginer que le romancier normand, lui-même, avait pu s’inspirer de faits réels s’étant produits dans la région du Razès à la fin du 19° siècle… voire de personnages y ayant évolué.
Je vous livre donc le résultat de mes investigations Occitano-Normandes.
1°) Où l’on suppose que Pierre Plantard de Saint-Clair s’est inspiré de Maurice Leblanc
Quelques exemples «d’emprunts littéraires» effectués par Pierre Plantard que je juge probants.
- L’implantation géographique des abbayes du pays de Caux, calquée sur la constellation de l’Ourse, et la mise en évidence de l’étoile ALCOR, sous forme d’un acronyme astucieux, imaginée par Leblanc dans « La Comtesse de Cagliostro » (1924) sera reprise in-extenso, par Pierre Plantard, pour un titre de chapitre des « Templiers sont parmi nous » signé par Gérard de Sède en 1962, mais, également, pour désigner une « pierre curieuse », totalement imaginaire, sur le secteur de Rennes-les-Bains.
Pierre à trous dite « ALCOR » à Jumièges (reste d’un monument mégalithique)
- De la même manière, l’histoire de la « Belle Endormie » de son « Serpent Rouge » semble véritablement trop proche de l’épisode d’une aventure de Lupin, se déroulant à la fin de « L’Ile aux trente cercueils » chapitre « Le vieux Druide », dans lequel quelques protagonistes de l’affaire découvrent, dans un cromlech souterrain, une femme endormie pour l’éternité et reposant sur un autel de pierre.
- Et les 30 coffres prétendument découvert par Roger Lhomoy dans une crypte située sous le donjon du château de Gisors… ils ressemblent fort aux trente cercueils du roman de Maurice Leblanc non ? Même un débutant en Latin sait bien que le mot « Arca » signifie à la fois : « Coffre » et « Cercueil »… Ci-après, deux extraits des dictionnaires de Félix Gaffiot, 1936 (pour Pierre Plantard de Saint-Clair) et d’Emile Pessonneaux, 1880 (pour Maurice Leblanc).
Gaffiot – 1936
Pessonneaux – 1880
2°) Où l’on imagine que Maurice Leblanc s’est inspiré de personnages réels du Razès
Allant plus loin dans mon « analyse cartésienne », j’ai considéré que, même si Pierre Plantard de Saint-Clair avait effectivement pioché, çà et là, dans les aventures du Gentleman Cambrioleur pour imager la superbe « forgerie » dont il nous gratifia au milieu des années 1960, Maurice Leblanc lui-même avait pu, sans arrière-pensées, évoquer quelques détails relevant d’évènements ayant eu lieu dans l’Aude de la fin du 19° siècle pour agrémenter ses romans… pourquoi pas après tout ? Les romanciers aiment souvent s’inspirer de l’actualité pour donner du « corps » à leurs fictions… bien que les avertissements placés en exergue de leurs récits proclament le contraire… légalité oblige !
Le nom de l’abbé « Gélis », apparaissant dans la nouvelles « Herlock Sholmes arrive trop tard » (1907), aura pu lui être suggéré par la relation de l’assassinat du prêtre parue dans la rubrique « faits-divers » de l’édition du « Figaro » en date du 3 novembre 1897.
Leblanc avait 33 ans et demeurait à Paris au moment des faits… il devait certainement lire le Figaro en tant que journaliste. Mais, petit problème, il ne sortira le premier opus des aventures de Lupin que… 10 ans plus tard !!! Imaginons alors qu’il aura consigné le nom du pauvre curé dans son carnet de notes… dans l’espoir de s’en servir à l’occasion ; Jean d’Ormesson n’indique t-il pas : « Ecrire…c’est inventer avec des souvenirs ». D’autant que c’est bien dans son tout premier roman : « Arsène Lupin Gentleman-Cambrioleur », qu’apparaît le nom, bien peu normand, de Gélis.
Pour le Cardinal de Bonnechose, qui est cité fictivement dans « La Comtesse de Cagliostro » mais joue un rôle important dans l’affaire de « Rennes », pas de soucis particulier pour retrouver une référence biographique car ce fut bien ce prélat, lorsqu’il était Archevêque de Rouen, qui donna la « confirmation » au jeune Maurice lequel aura vraisemblablement voulu, plus tard, lui rendre la politesse à sa façon.
La curieuse analogie pouvant être effectuée entre la citation de Chateaubriand, mise en avant par l’abbé Henri Boudet aux pages 61 et 62 de sa « Vraie Langue Celtique », et l’épisode de la ville engloutie de « La Demoiselle aux yeux verts » de Maurice Leblanc (1927) peut, quant à elle, être sujette à conjectures. En effet, dans les deux textes, il est bien question de cités antiques, apparaissant et disparaissant en fonction des caprices de l’eau, ce qui n’est pas un thème courant en littérature.
Admettons… une fois encore, que Maurice Leblanc appréciait le Vicomte de Chateaubriand et avait lu son « Itinéraire de Paris à Jérusalem », tout comme l’abbé Boudet d’ailleurs, qui le cite abondamment dans son livre.
3°) Où l’on considère, encore, que deux analogies thématiques sont des coïncidences
Une fois cet ensemble de correspondances évacué et ces tentatives d’explications formulées, restent, dans le reliquat des « curiosités lupiniennes » que j’avais relevées, trois occurrences relatives au mystère des Deux Rennes qui présentent, selon moi, des similitudes factuelles assez « bluffantes ».
Cependant, dans un parti pris d’analyse rationnelle, et par souci d’objectivité, j’irai jusqu’à tenter d’en expliquer, plus ou moins valablement, encore deux, quitte à invoquer le hasard… qui fait souvent si bien les choses.
Dans son roman « La Barre-y-va », datant de 1931, Maurice Leblanc nous entraîne dans une aventure où la recherche d’un trésor mythique se mêle à des intrigues familiales… le tout sur fond de rapt et de coups de révolvers. A un moment, l’un des protagonistes est assassiné alors qu’il se rendait dans un endroit secret… son nom : Guercin.
Il faut avouer que les deux mots : « Guercin tombe » évoquent étrangement le tableau de Giovanni Francesco Barbieri, dit « Le Guerchin », et son tableau peint en 1621 : « Les bergers d’Arcadie » où figure un tombeau antique supportant la phrase en latin « Et In Arcadia Ego ».
Mais, encore une fois, faisons l’impasse sur l’analogie Guercin / Guerchin et tombe / tombeau car, sans autres preuves formelles que cette similitude de noms, tout cela relève de la « belle histoire » donc, doit être tenu comme peu probant et produit de l’imagination.
Enfin, pour en terminer avec ce « jeu des différences », je n’ai pas pu m’empêcher de faire un rapprochement entre la description d’un monument décrit dans la nouvelle « le Signe de l’Ombre », faisant partie du roman « Les confidences d’Arsène Lupin » (1913), et une certaine statue figurant en bonne place dans l’église de Rennes-le-Château.
Explications… Dans « Le Signe de l’Ombre », Maurice Leblanc nous conte l’histoire passionnante d’un trésor caché lors de la Révolution… un trésor fabuleux composé de dix-huit diamants énormes. L’emplacement de la cache ne peut-être découvert qu’au travers de tableaux cryptés dont les dates ont été codées… cela nous donne, reconnaissons-le, comme un sentiment de « déjà-vu ».
Ce qui est plus curieux… c’est la description du cadran solaire où Lupin finira par découvrir les diamants.
Extrait du récit :
« Je le regardais avec une curiosité ardente. Mais quelle devait être l’émotion des héritiers d’Ernemont ! Certes, ils n’avaient pas, dans le capitaine Janniot, la foi que j’avais en Lupin. Cependant leurs figures étaient blêmes et crispées.
Lentement le capitaine Janniot se dirigea vers la gauche et s’approcha du cadran solaire. Le piédestal en était formé par un homme au torse puissant, qui portait, sur les épaules, une table de marbre dont le temps avait tellement usé la surface qu’on distinguait à peine les lignes des heures gravées. Au-dessus un Amour, aux ailes déployées, tenait une longue flèche qui servait d’aiguille. »
Beaucoup de similitudes entre les décorations de ce cadran solaire et le bénitier se trouvant à l’entrée de l’église, que l’on a communément (et à tort) l’habitude de nommer Asmodée.
Mais, comme je l’ai indiqué au début de ce paragraphe, nous considérerons donc, pour une dernière fois, que ces analogies de formes et ces ressemblances artistiques relèvent… du hasard.
Donc, convenons-en, cette analyse critique de tous les éléments pouvant apparaître comme communs entre l’œuvre de Maurice Leblanc et l’énigme des « Deux Rennes » aura été rigoureuse et impitoyable. Tous les arguments pouvant expliquer, peu ou prou, les similitudes thématiques entre les aventures d’Arsène Lupin et celles de l’abbé Bérenger Saunière auront été rigoureusement développés, dûment examinés et âprement discutés, avec, en plus, le soupçon de mauvaise foi rationaliste qu’il convient… puisqu’il est le garant d’une étude objective et impartiale.
Alors… il nous reste la « dernière occurrence »… celle, à mon sens, qui demeure le plus difficilement explicable, même par les cartésiens les plus farouches et les « débunkers » les plus virulents.
4°) Où l’on constate que l’intrigue d’une certaine aventure du Gentleman Cambrioleur à Paris ressemble fort à une histoire de tombeau fantôme… dans le Razès.
C’est, une fois encore, l’un des épisodes contés dans le roman « Les confidences d’Arsène Lupin » qui constitue le support d’une série d’éléments pouvant être étrangement comparés à l’affaire de Rennes-le-Château et, plus précisément, à l’énigme de la stèle de la Marquise de Nègre d’Ables.
Et, pour cette unique fois, je dois reconnaître que des explications rationnelles sont difficiles à avancer au regard des péripéties qui constituent la trame de ce récit et, en particulier, au sujet d’un code secret menant à la fortune… et à la mort.
Nous allons donc passer de l’ombre à la lumière et, après avoir étudié la nouvelle «Le Signe de l’Ombre » et son mystérieux cadran solaire, c’est la première nouvelle du recueil, paru en 1913, sous le titre « Les Confidences d’Arsène Lupin » qui mérite un examen approfondi.
Cette nouvelle… déconcertante pour le moins, est intitulée : « Les Jeux du Soleil ».
L’intrigue est, selon la « recette » normande de Leblanc, à la fois palpitante et effrayante. Je la résume en quelques mots. Lupin, une fois n’étant pas coutume, se « met à table » tel un malfrat ordinaire et partage avec son biographe, Maurice Leblanc en personne, neuf confidences relatives à son activité de « Cambrioleur de l’Histoire ».
Celle qui nous intéresse commence par une idée saugrenue de Lupin qui demande, subitement à Leblanc, alors qu’ils se trouvent agréablement occupés à discuter, de noter toute une série de chiffres. Quelqu’un de l’autre côté de la rue semble s’amuser à réfléchir des rayons de soleil avec un miroir. Ce jeu d’enfant est en réalité, et notre héros l’aura compris immédiatement, un appel au secours passé selon un code. Lupin décode le message… bien évidemment, et cela le mène jusqu’à un certain Baron Repstein dont la femme a disparu.
Arsène résoudra brillamment la terrible énigme mais n’y trouvera, cette fois, aucun bénéfice… superstition ou dégoût… il semblerait que « l’or des morts » ne convienne pas à notre distingué voleur.
Le message codé et, surtout, son décryptage doivent faire l’objet, à mon sens, d’une attention toute particulière car c’est bien là que se situe la troublante mise en perspective de deux histoires de tombeaux où gisent, pense-t-on, de Nobles Dames.
Arsène Lupin, avec l’aide de Maurice Leblanc, parvient donc à noter l’intégralité du message passé au moyen des éclats de lumière, car il a compris que le décodage consiste à compter le nombre de signaux lumineux, entre deux intervalles, puis à remplacer chacun des chiffres obtenus par la lettre de l’alphabet qui lui correspond en comptant A comme 1, B comme 2, etc... . De la « télégraphie optique » en quelque sorte.
Le message décrypté est alors retranscrit comme suit : « « Surtout il faut fuire le danger, éviter les ataques, n’affronter les forces enemies qu’avec la plus grande prudance, et… »
Bien évidemment, et même sans correcteur automatique, les deux amis se rendent bien compte que la phrase comporte quatre fautes d’orthographes. Lorsque Lupin s’aperçoit que la personne ayant envoyé les signaux n’est autre qu’un certain Lavernoux, le secrétaire du Baron Repstein… il comprend alors que les fautes étaient bien intentionnelles et commises à dessein par un homme cultivé.
La suite de l’énigme constitue une remarquable démonstration lupinienne. Le Roi des voleurs s’attache, dans un premier temps, à mettre en évidence les fautes… puis, en assemblant de manière cohérente (par anagramme) les quatre lettres « fautives », il finit par découvrir le mot « ETNA »… qui n’est rien d’autre que la combinaison du coffre du Baron Repstein.
Dans le coffre… horreur ! Le cadavre de la Baronne… voisinant avec or et bijoux.
Récapitulons. Un message crypté par des fautes d’orthographes, qui donnent en anagramme un mot codé, qui permet l’ouverture d’un coffre/tombe (souvenons-nous du double sens d’Arca) où se trouve le cadavre d’une Noble Dame et un trésor. Voilà qui nous rappelle quelque chose non ?
Pierre Sylvain de s’y est pas trompé puisque, dès octobre 2000, il signalait : « ETNA rappelle singulièrement « ET IN A + PX » de la dalle funéraire de la marquise de Blanchefort ; mais aussi l’épitaphe dont le texte contient de nombreuses fautes volontaires formant deux mots en quatre lettres : « MORT » et « Epée ». Le coffre, une fois ouvert par Lupin, dévoile le cadavre nauséabond de la baronne assassinée… un cadavre près de l’or.
Cette analyse est plus que pertinente… elle est probante mais, à mon sens, elle ne met pas totalement en évidence un message caché. Je vais donc la compléter en y ajoutant le résultat de mes recherches.
Reprenons donc. Quatre fautes intentionnelles, qui, par le moyen d’une anagramme donnent une clé permettant l’ouverture d’un coffre contenant un cadavre et un trésor.
Concernant « l’occurrence ETNA », je rejoins totalement Pierre Sylvain sur le fond… mais pas vraiment sur la forme. En effet, si le « ETNA » de Leblanc peut, effectivement, être mis en parallèle avec les lettres « ET IN A » de la pseudo- dalle de la Marquise de Blanchefort, je pense que cette analogie scripturale, bien que curieuse, reste assez discutable et n’est pas vraiment flagrante. À mon sens, « Ulpian » a bien remarqué l’étrange similitude des procédures utilisées dans le roman de Leblanc et dans la graphie de la tombe de la Marquise… mais il n’a pas poussé assez loin ses investigations.
En effet, à titre personnel, je pense que c’est le nom de famille de la maîtresse du Baron Repstein (en réalité le véritable meurtrier de son épouse) qui doit être pris en compte pour tenter d’établir une correspondance entre les deux affaires.
La demoiselle se nomme DARBEL, cinq lettres se rapprochant fort de DARLES ou DABLES.
Mieux que cela… le patronyme de l’intéressée, qui pourrait être qualifiée de « catin » au vu de son mode d’existence, comporte successivement les lettres R et B qui, précisément, constituent l’une des fautes participant du « cryptage » de l’épitaphe de Marie de Nègre d’Ables… telle qu’elle aurait été relevée par l’un des membres de la Société d’Études Scientifiques de l’Aude en juin 1905.
Photo Éditions Atlas - 1983
Le R à la place du B dans le patronyme « DABLES » de la « stèle de papier » de Rennes-le-Château semble, effectivement, mis en évidence dans le nom choisi par Maurice Leblanc pour la maîtresse du Baron... DARBEL. Ce n’est, cependant, pas tout.
Dans une autre aventure d’Arsène Lupin, seize ans plus tard, Maurice Leblanc recommence le même genre de « plaisanterie ». Il s’agit cette fois d’un « signe » glissé subrepticement dans le roman « La Demeure Mystérieuse », édité en 1929.
Cette fois-ci, c’est Patrick Ferté, dans son ouvrage de référence « Arsène Lupin, Supérieur Inconnu » (Trédaniel 1992), qui m’a mis la puce à l’oreille. Il signale en effet que dans « La Demeure Mystérieuse » de Maurice Leblanc (1929), il est de nouveau évoqué une substitution de lettres et là… ENCORE, ce sont les lettres R et B qui sont permutées…
Jugez plutôt au regard du passage superbement mis en évidence par Patrick Ferté à la page 339 de son livre. On notera au passage le « un R pour un B » de René Descadeillas mentionné dans son ouvrage « Mythologie du trésor de Rennes-le-Château ».
Deux coïncidences de ce type… concernant les deux mêmes lettres, dans un alphabet en comportant 26, l’erreur portant sur des noms de femmes et cela à 16 ans d’écart … honnêtement, avec tout le recul qu’il faut prendre dans le cadre de notre affaire, je ne peux considérer cela comme relevant du hasard.
Alors, pour conclure, je vais tirer la substantifique moelle des solides travaux des deux chercheurs-écrivains précités et y ajouter mes pauvres cogitations.
Si l’analyse critique et resserrée de toutes les analogies et correspondances relevées par les exégètes entre l’énigme des Deux Rennes et les aventures d’Arsène Lupin m’amène à en éliminer objectivement la quasi-totalité, pour ma part, « l’occurrence DARBEL » des « Jeux du Soleil » et son double « Arlette-Ablette » de la « Demeure Mystérieuse » restent une énigme difficilement explicable lorsqu’on met ces éléments en comparaison du relevé SESA de l’épitaphe présumée de la sépulture de la Marquise de Blanchefort. Cette extraordinaire analogie ne peut-être, en toute honnêteté intellectuelle, balayée d’un simple revers de main.
D’autant que, si l’on veut pousser l’étude encore plus loin, outre la « catin DARBEL », la pauvre Baronne REPSTEIN est, également, dotée d’un patronyme éloquent. STEIN, en Allemand, signifie « pierre », quant au REP il m’évoque, peut-être à tort, le « Repose En Paix » des épitaphes funéraires que l’on traduit en latin par « RIP » soit… « Resquiescat In Pace », d’où REPSTEIN : Pierre REP.
Tiré par les cheveux… sans doute, mais, la dernière « anomalie » que j’ai relevée dans la nouvelle qui décline cette énigme agaçante concerne le prénom de la « catin » DARBEL, et je la trouve très « parlante ».
Dans le récit, Maurice Leblanc ne cite que deux fois le prénom de la « théâtreuse » pour qui le Baron aura occis son épouse. La première fois il l’appelle « Nelly » et la seconde… « Nancy ».
Incroyable tout de même qu’avec le nombre de rééditions de tous les romans de Leblanc, la quantité de lecteurs assidus qui en épluchaient chaque virgule, les dizaines de correcteurs s’étant successivement attachés à la révision de ses textes, l’omniprésence attentive de son éditeur Pierre Lafitte… la faute soit passée… à l’As.
À moins que l’écrivain Normand ait insisté pour la « faute » soit prise en compte comme telle… et qu’elle fasse partie intégrante du roman… et de tout ce qui lui est subséquent !!!
L’enquête continue…
Arsène… l’As de Rennes
Aronnax – Juin 2018 -
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Le Cochon d’Or de la Bibliothèque Nationale
Dans la préface qu’il rédigea à l’occasion de la réédition, par la maison Belfond en 1978, de « La Vraie Langue Celtique », Pierre Plantard de Saint-Clair indique, à la page 20 : « Les exemplaires des bibliothèques publiques ont presque tous disparus de la circulation. Quant à celui de la Bibliothèque Nationale, un malicieux lecteur l’a subtilisé et remplacé par un roman intitulé « Le Cochon d’Or ». Douce ironie ! »
Ainsi que le dit fort justement Christian Doumergue, dans son livre « Voyage dans la France Magique » (Editions de l’Opportun – 2016), « Pierre Plantard fut le premier à exhumer le singulier ouvrage de l’oubli et à laisser comprendre que son auteur l’avait conçu comme un livre codé. Il révéla la trace de sa connaissance d’un profond mystère, dont la paroisse de Rennes-les-Bains était l’ignoré théâtre ».
Mais, en plus de ce mystère, divulgué à mots couverts dans l’œuvre du curé de Rennes-les-Bains, il faut également considérer que le texte entier de la préface de 1978 constitue, à lui seul, un véritable enseignement, et que Pierre Plantard aura usé de ce chapitre liminaire pour faire passer, à l’instar de l’abbé Boudet, un autre message… son message.
De fait, si on prend la peine d’analyser, presque mot à mot, sa littérature, on s’aperçoit rapidement que, de fausses références en erreurs voulues et de témoignages fictifs en généalogie faussée, Pierre Plantard de Saint-Clair nous invite incidemment à nous interroger sur une dimension autre que celle de la simple recherche d’un trésor matériel.
C’est d’ailleurs son complice des premières années, Gérard de Sède, qui aura les mots les plus justes pour définir la « méthode de PPSC », il indique ainsi, dans « L’Or de Rennes » : « Car la légende recourt aux mêmes procédés d’occultation que le rêve : rébus, jeux de mots, parétymologie, erreurs de détails commises exprès, figuration de notions abstraites par des personnages… ou inversement ».
Cette dimension, clairement Hermétique (et d’ailleurs largement employée par le courant Rose+Croix du XVII° siècle), relève donc d’une procédure compliquée, d’autant plus difficile à appréhender que la forme du discours utilisé est faussée d’emblée… analogies, messages cachés sous des symboles et langage des oiseaux constituant le seul bagage du pèlerin dans sa démarche initiatique.
En dehors du texte de préface de la réédition de 1978, l’exemple le plus flagrant de cette construction symbolique qui demeure le « marqueur » de Pierre Plantard de Saint-Clair, est exprimé dans son très beau texte intitulé « le Serpent Rouge ». À titre tout à fait personnel, je considère ce poème hermétique comme son « Testament Philosophique ».
Mais… revenons plus prosaïquement à notre cochon ; partant du postulat, maintes fois vérifié, que la « fine équipe », constituée de Pierre Plantard, Gérard de Sède et Philippe de Chérisey, avait « retravaillé » le mythe castelrennais à sa manière en y semant de faux indices, des informations tronquées ou truquées, des documents apocryphes et autres pièges redoutables, j’ai tenu à investiguer plus en détail l’information relative au vol du livre de Boudet… et surtout de son remplacement par un roman au titre si évocateur de « Cochon d’Or ».
C’est le chercheur Jacques Mazières qui a mis rapidement un terme à la première partie de mon enquête en me signalant que, effectivement, l’original de « La Vraie Langue Celtique » détenu à la bibliothèque Nationale avait bien disparu depuis plusieurs années.
Référencé sous la cote n°: FRBNF30138984, la notice de la B.N.F mentionne que l’exemplaire est désormais : « Indisponible suite à une absence constatée après récolement ».
Malheureusement, la suite de mes investigations s’avéra moins édifiante et je ne pus établir formellement que l’exemplaire « emprunté » avait bien été, ainsi que l’affirmait Pierre Plantard, remplacé par un roman intitulé « Le Cochon d’Or ».
Mais cela importait peu car, habitué aux habiles suggestions et aux clins d’œil enseignants de « Chyren », je me doutais bien que le titre choisi constituait, à lui seul, le fin mot de l’énigme.
J’ai donc fait quelques recherches sur le livre « échangé » par le « malicieux lecteur », afin de déterminer quel message subliminal il pouvait bien receler… rien dans les indices semés par Pierre Plantard, tel un Petit Poucet Initiateur, n’étant anodin et fruit du hasard.
L’ouvrage est un roman écrit, en 1882, par Hippolyte Auguste Abraham-Dubois, dit Fortuné du Boisgobey, né à Granville (Manche) le 11 septembre 1821 et décédé à Paris le 26 févier 1891.
Il présida la Société des gens de lettres en 1885 et 1886.
Son nom de plume n'était en réalité que l'ancien nom de sa famille (Abraham du Boisgobbé) avant la Révolution. De Boisgobey ne devint romancier que sur le tard, après avoir abandonné l'administration des Finances. Auteur de romans judiciaires et policiers « à sensation », il fut l’un des feuilletonistes les plus populaires de son temps et aligna plus de soixante œuvres à son nom.
Fortuné de Boisgobey
Pourtant, même en y regardant de très près, rien dans le roman de l’auteur normand ne laisse supposer un moindre lien avec l’énigme des Deux Rennes, ni même avec celle de Gisors… et moins encore avec toutes celles que l’on se plaît à relier à notre belle affaire.
Un coup pour rien !!!
D’où donc Pierre Plantard de Saint-Clair tirait donc ce sacré cochon ? Que voulait-il donc… tel le Prince d’Héraclite que cite Gérard de Sède en exergue de son livre fondateur, nous signifier ?
C’est une heureuse coïncidence… relevant encore du concept de « synchronicité » cher au psychanalyste Jung qui me fit trouver… au hasard d’une navigation sur internet aux fins de me renseigner sur un certain type de monnaie antique grecque en or, ce qui pouvait être la clé de l’énigme.
Ce jeton aux inscriptions si éloquentes est, en réalité, une « monnaie de nécessité ».
Ce type de monnaie fut utilisé durant les périodes troublées de notre histoire et, particulièrement, au cours des années qui suivirent la Première Guerre Mondiale où des milliers de monnaies de ce type furent frappées.
En effet, la Première Guerre mondiale ayant complètement désorganisé l'économie et le système du Franc Germinal, basé sur une correspondance de la valeur de la monnaie à des réserves en métal (or et argent), les pièces en or, en argent et en bronze se trouvèrent avoir une valeur faciale inférieure à leur masse métallique et furent systématiquement thésaurisées par les particuliers.
Pour palier le manque de numéraire, le ministère des finances toléra alors la frappe de petites monnaies dites « de nécessité ».
Peu après le gouvernement autorisa les Chambres de Commerce, les villes, les communes, les associations de commerçants et même certains privés comme les bars ou restaurants à émettre des jetons-monnaies ayant la mention "bon pour", ceci afin ne pas usurper les monnaies émises officiellement par l'Etat Français.
En 1928, Poincaré entérinera la mort du Franc Germinal en redéfinissant l'unité monétaire au cinquième de sa valeur d'origine… les « monnaies de nécessité » avaient vécu. Il en restera néanmoins beaucoup au fond des tiroirs ou dans les boites de jeux de société.
Le restaurant du « Cochon d’Or » ne restera pas éternellement la propriété de la Maison Saunière ; d’autres gérants se succédèrent jusqu’à la fin des années 1980… date de sa fermeture.
La table devait être excellente car, une journaliste, critique gastronomique au prestigieux New-York Times, n’hésitait pas à écrire en 1983 :
Au cochon d'Or, 31 Rue du jour, Paris 1. Tel 236-38-31. Metro: Les Halles. Closed Saturday lunch and Sunday. Credit Cards: American Express and Visa. Menu: $11, not including wine and service.
What more can one ask of a bistro? Great steaks, crisp baguettes, honest Beaujolais and white-haired waitresses whom you can trust to steer you in the right direction if you're not in the mood for making decisions. Au cochon d'or, one of the best of the Les Halles bistros, also offers a remarkable fricassee d'escargots aux girolles, a casserole of snails blended with wild mushrooms in a buttery sauce, and some of the best beef in town. Order the house special - onglet or araignee, depending on what's best in the market that day - great cuts of beef grilled to order and served with shallot butter.
Alors… au terme de cet exposé, il est possible d’imaginer que Pierre Plantard de Saint-Clair, parisien demeurant à un moment donné non loin de la rue du Jour à Paris, eut l’idée amusante de relier l’affaire des Deux Rennes, et « l’emprunt » de l’exemplaire de La Vraie Langue Celtique à la Bibliothèque Nationale, au « Cochon d’Or de la Maison Saunière ».
Il est vrai que le nom de Saunière, bien peu parisien, ouvrait des opportunités intéressantes.
Aura-t-il déjeuné un jour dans le restaurant ? Se sera t-il souvenu de ce jeton de nécessité qu’il aura utilisé étant enfant ? L’aura t-il retrouvé dans les affaires de sa mère ?... qu’importe en fait.
La coïncidence est trop forte pour ne pas la mettre en évidence. Pour moi, l’auteur de « l’emprunt » du livre de Henri Boudet a signé son acte… ne lui en tenons pas rigueur, car c’est bien lui qui a fait connaître l’œuvre du curé de Rennes-les-Bains dans le monde entier et nous a entraîné dans une aventure extraordinaire.
Ce « tour de cochon » est bien la marque de son intelligence et de l’œil froid qu'il aura su conserver vis-à-vis de cette affaire.
« Prends au sérieux ce que tu fais… point ce que tu es » disait Michel de Montaigne… c’est une belle preuve d’autodérision que nous aura fourni là Pierre Plantard de Saint-Clair.
Aronnax – Paques 2018 -
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Photo du pic de Bugarach
Prise du
village de camps sur l'Agly
Aucun commentaire, à vous d'apprécier
!
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La montagne fleurie
Photo
cliquable
Le temps
de réaction pour l'animation est de 15 secondes.
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Document fourni par Jacques Rivière
Etude Marie madeleine
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Documents
transmis par Ulpian
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Texte de nephil
Photos prises au pic de Bugarach
C'est surtout l'objet du haut qui m'intrigue, en utilisant le
logiciel ACDSee ou un autre, en zoomant suffisamment, on distingue
très bien dans le haut un objet qui a une symétrie,
avec ce qui ressemble à deux hublots bleuâtres !!!???
Dans le bas, de loin cela ressemble également à
un objet, mais en zoomant autant que pour le précédent,
la structure semble être de la roche, mais on dirait plutôt
une entrée ou une sortie mal camouflé !!!???
Nephilim
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Le
gisant du razès
Travail et étude
de la carte de Boudet réalisé par Vortron
pour obtenir des renseignements sur cette carte, prière
de le faire via le forum sur le topic Carte Boudet
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LE DIABLE DU 15 em SIECLE
En l'église
Saint Malo
Dinan - Cotes d'Armor
Photos réalisées par
Thierry Plier membre de L'AICT
suite aux informations d'André Galaup.
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LA
FONTAINE DE LA MADELEINE
Phénomène
étrange
Photo prise en 1988 à
la fontaine de la madeleine.
A droite, Jean Pellet et Melle Lelièvre
qui observent ce phénomène étrange.
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LE CARDOU
Une nouvelle cathédrale
Le mont culminant du cromlech de Boudet fascine et ce faisceau fait converger beaucoup
d'esprits. Il s'agit du Cardou ou Cardon. Essayons
de dégager les origines de ce nom qui ne provient pas
directement de la présence de cette plante potagère
voisine de l'artichaut. Celui qui a arpenté les pentes
du Cardou a pu observer de nombreuses essences, mais de cardons, nenni!
La traduction latine de cardo, cardinis exprime
· le pivot d'une machine, le gond d'une porte
· le point extrême, vertical, le pôle, le
point d'arrêt, de départ, le centre
· le point important, le moment critique
qui a donné "Cardinalis" cardinal,
ce qui est essentiel, principal, fondamental. L'exemple des nombres
cardinaux sur lesquels sont formés les autres nombres.
D'ailleurs, Chompré dans son dictionnaire abrégé
de la fable nous dit que Carda, Cardea ou Cardinea est la déesse des gonds de portes (!). C'est la déesse
qui présidait au cur (cor, cordis), au foie
et aux entrailles du corps humain. Ovide lui donne la fonction
d'ouvrir et de fermer. Ouvrons la porte du dictionnaire.
Cardon: plante potagère voisine de l'artichaut
dont on consomme les feuilles ou cardes, de l'ancien Provençal
cardo qui désigne la nervure de la feuille du cardon.
La carde ou nervure médiane des feuilles du cardon
a donné son nom à cette plante. La cardamine, sorte
de cresson des lieux humides, est une plante crucifère.
La carde est ce qui donne la direction.
Cardo et decumanus sont les axes majeurs orientés
respectivement Nord-Sud et Est-Ouest qui servaient à la
construction d'une ville romaine (quatre divisions principales).
Leur intersection correspondait au centre de la ville (groma
ou gruma du nom de l'équerre d'arpentage qui servait à
continuer la division en sous-multiples). Le cardo maximus
représentait l'axe du monde et le decumanus maximus la
course du soleil.
Ainsi au sens de pivot, de porte, s'est également adjointe
l'idée d'axe, de passage et du cur, l'organe qui
charrie (carrus, le chariot).
Suivons encore Chompré et Dom Pernety dans
ses fables égyptiennes et grecques: Charon ou Caron,
le nocher des Enfers, fils de l'Erebe (l'enfer) et de
la Nuit, passait les Ombres (les âmes séparées
des corps) vers les Champs Elysées. A l'aide d'une barque
pour une pièce de monnaie (obole) qu'elles étaient
obligées de lui donner, les Ombres passaient le Styx, l'Achéron et le Cocyte. Il
refusait de recevoir dans sa barque les âmes de ceux qui
n'avaient pas été inhumés. Il les laissait
errer cent ans sur le rivage sans être touché des
instances qu'elles faisaient pour passer.
Résumons. Nous avons une porte, un schéma de construction
basé sur la croix, un cur, un lieu où l'âme
peut se libérer et où l'obligation morale du versement
d'une obole est la bienvenue. Les principaux éléments
qui caractérisent un sanctuaire comme pourrait l'être
une cathédrale. Il ne manque plus que le dieu.
Laissons le mot de la fin à Don Pernety dans les
fables. "On disait que Pluton, le dieu des richesses,
faisait son séjour sur les Monts Pyrénées.
Les Anciens parlent de ces montagnes comme fertiles en mines
d'or & d'argent: on dit même, par une espèce
d'hyperbole, que ces montagnes & leurs collines étaient
presque toutes des montagnes d'or (Possidonius). Aristote nous apprend que les premiers Phéniciens qui y
abordèrent, y trouvèrent une si grande quantité
d'or & d'argent, qu'ils firent leurs ancres de la matière
précieuse de ces métaux. En fallait-il davantage
pour feindre que des lieux si riches étaient le séjour
du dieu des richesses?" (livre 3, chap. 6).
Références
Dom Joseph Pernety; Les fables égyptiennes et grecques;
Ed. Delalain, Paris 1786, reprint de la Table d'Emeraude 1982
Chompré; Dictionnaire abrégé de la fable;
Ed. Carez, Toul 1787
François Deygout
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A QUI PROFITE LE CRIME ?
Les trois coauteurs du serpent rouge sont morts dans des circonstances suspectes
!
Louis Saint maxent, décédé le lundi
6 mars 1967 à 7 heures
Gaston De koker, décédé le lundi
6 mars 1967 à 9 heures
Pierre Feugère, décédé le
mardi 7 mars 1967 à 6 heures 20
La cause de la mort est identique dans les trois cas. Décès
par pendaison !
Le seul lien qui les unissait, le serpent rouge.
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LA MORT DE CELUI QUI EN SAVAIT TROP SUR RENNES
LE CHÂTEAU !
Article N° 2315
de Paris jour
du mardi 21 février 1967
La D.S.T. (Direction
de la Surveillance du Territoire, c'est-à-dire le contre-espionnage) s'intéresse
de près à l'enquête, ce qui donne
à penser que la victime a pu être mêlée
à une affaire d'espionnage. C'est un cheminot
de la gare de Melun qui a découvert le corps
à 4 h du matin sur le ballast, près du pont
du chemin de fer. Les vêtements du mort étaient
éparpillés non loin de lui. Sa montre était
arrêtée à 23 h 27. C'est l'heure où
le Paris-Genève qui part de la gare de Lyon
à 23 h 02 traverse la gare de Melun. Le Pakistanais est vraisemblablement tombé du train. Mais dans quelles circonstances ?... (Suit la description des voitures
du Paris-Genève et de leur système de verrouillage)...
Il ne peut être question, par conséquent, que d'un
suicide ou d'un crime. La première hypothèse
n'est pas écartée, mais les enquêteurs ont
trouvé beaucoup de détails troublants,
« Fakhar-UI-Islam voyageait beaucoup. Le passeport de ce garçon de vingt ans porte
une vingtaine de visas de différents pays. On a retrouvé
aussi parmi ses papiers un arrêté d'expulsion
de l'Allemagne de l'Ouest et plusieurs pièces d'identité
qui portaient des photos d'hommes, des Pakistanais en
turban et des Européens blonds, mais son portefeuille
a disparu. Il semble que Fakhar-UI-Islam ait débarqué à Orly le 16 février. Mais pourquoi a-t-il
été expulsé d'Allemagne ? On l'ignore, comme on ignore encore ce qu'il allait faire en Suisse.
« Autre détail curieux : on aurait dû retrouver ses bagages à
l'arrivée du train à Genève où
la police, prévenue, a fouillé tous les wagons.
Elle n'a pas découvert la moindre valise. Ce qui est anormal,
car les vêtements du mort sont ceux d'un homme élégant
qui ne devait pas voyager sans bagages.
« Un assassinat dans un rapide aussi
fréquenté que le Paris-Genève peut
paraître difficile à réaliser. Mais il n'est
pas impossible. Deux hommes qui guettaient le Pakistanais, dissimulés dans le soufflet, pouvaient fort bien le
maîtriser par surprise et le précipiter sur la voie
sans que personne s'en aperçoive ».
Or, un document adressé
anonymement à quelques personnes et qui se rattache aux papiers Lobineau, puisqu'il est intitulé
: Les Dossiers secrets de Henri Lobineau : à
Monseigneur le comte de Rhedae,
duc du Razès, le légitime descendant de Clovis
1er, roi des Francs,
sérénissime rejeton ardent du roi Saint-Dagobert
II, son humble serviteur présente ce recueil... etc., contient les phrases suivantes
:
« L'affaire
de Rennes-le-Château touche
tout le Languedoc, c'est même une petite guerre
entre services secrets. Un cas parmi les autres, la disparition
de la serviette de cuir de Léo Schidlof transportée
par un certain Fakhar-Ul-Islam. Cette serviette contenait les actes ainsi que les dossiers secrets de Rennes entre 1600 et 1900 et devait être remise
le 17 février 1967 à un agent délégué
par Genève en Allemagne de l'Ouest. Or Fakhar fut expulsé et se retrouva à Orly le 16 février. A Paris, il attendait des ordres.
Il rencontra le 18 un certain Herbert Régis,
ingénieur ;
Le 20 février, on retrouva le corps de Fakhar-UI-Islam sur le ballast près de Melun. Il était tombé du rapide Paris-Genève. Plus trace de serviette. Tel est un des multiples
épisodes de cette guerre secrète. Ici, le silence
est règle d'or... ».
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LE VILLAGE FANTOME DES MOULINES
Sur la route, du Pont
d'Orbieu à Fourtou, le voyageur sera surpris
de découvrir dans un fond de vallée une petite
chapelle champêtre toute esseulée, entourée
de son cimetière ; c'est l'église des Moulines. Cette chapelle a été pillée voilà
quelques années et les statuts de plâtre gisaient
éventrées parmi divers gravats. Les gens du pays
vous raconteront qu'il existait dans cette vallée, un
village disparu maintenant, un très vieux village englouti par l'Orbieu !
Sur une colline voisine, un clocher solitaire semble sonner un
glas perpétuel au souvenir attaché de ce lieu.
En fait, il existe un camp fortifié aux alentours de ce
clocher et les ruines voisines d'un village abandonné
semblent traduire la réalité d'un souvenir ancien,
gardé par la mémoire collective.
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LES FANTOMES TEMPLIERS
Dans la nuit du 12 au
13 octobre
Au Bézu dans les ruines du château, à
la clarté lunaire vous apercevrez l'a pic vertigineux
et la métairie des Baruteaux : là se trouve
le puits mystérieux ou repose depuis plus de six cents
cinquante ans la petite cloche d'argent des templiers.
Toutes les nuits, du 12 au 13 octobre, selon la légende,
elle sonne le glas. Vous verrez ensuite une longue file d'ombres
blanches venant du cimetière abandonné et montant
vers les ruines. Ce sont les ombres des templiers trépassés
;
Ils cherchent l'église, la petite église d'autrefois
pour y chanter l'office des défunts.
C'est paraît-il une vision assez impressionnante. L'ancien
chantre du Bézu, Raymond Sire disait qu'à
sa connaissance personne n'avait jamais eu le courage d'attendre
l'arrivée des ombres dans les ruines.
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LE DIABLE A BLANCHEFORT
Le Diable garde à Blanchefort un trésor de dix-neuf millions
et demi ( environ 3 millions d'euros ), pas un sou de plus ni
de moins. Un jour une bergère du voisinage le surprend
en train de compter ses pièces d'or ; les paysans de Rennes
appellent alors un sorcier qui accepte de se battre avec le démon
pour tenter de lui arracher son bien, moyennant un honnête
pourcentage sur le butin. Sur le point de réussir, le
sorcier appelle à l'aide les villageois, mais ceux-ci,
pris de peur, s'enfuient et l'affaire tourne au fiasco. La légende
ajoute que le Marquis de Fleury, propriétaire des
lieux, intenta un procès aux villageois pour violation
de propriété.
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LE
17 JANVIER 2002
Seules, deux églises en France possèdent une particularité liée
au soleil. Saint Sulpice à Paris et la Cathédrale
de Chartres. Toutes deux possèdent un vitrail dans lequel un trou aménagé par lequel le soleil
projette une marque lumineuse au sol.
A Saint Sulpice, au solstice d'été
cette trace matérialise le méridien du lieu,
qu'il ne faut pas confondre avec le méridien de Paris situé à 200 mètres à son Est.
Nous pouvons affirmer qu'un phénomène lumineux
lié au soleil existe aussi à Rennes le Château.
Nous l'avons observé le 17 janvier 2002. Voici
les Photos.
photo cliquable
|
Phénomène
produit
le 17 Janvier
|
photo cliquable
|
Le 17 janvier 1781 à Rennes le château s'éteignait Marie de Negri d'Ablès dame
d'hautpoul Blanchefort.
Le 17 janvier 461 s'éteignait Saint Antoine à l'âge
de 105 ans.
Ce que les membres de
l'A.I.C.T ont pu constater ce 17 janvier 2002 en l'église de Rennes le Château, c'est que
le rayon dit des pommes bleues était projeté
sur le pilier à l'endroit exact de la Rosace, entre
la station numéro 1 du chemin de croix et la station numéro
2, celle de Saint Antoine Ermite et ceci à 11
heures GMT, et non à midi solaire comme il est dit
dans la plupart des ouvrages.
Ceci s'explique puisque la déclinaison magnétique
est de 0,07° ou de 0,04 gr Est par an, donc si nous faisions
le calcul de 1891 époque des travaux, fait dans
l'église par Saunière, cela fait donc 111
ans, que multiplie 0,07° soit 7,7° de déclinaison
Est, sur une longueur de 8 mètres environ; c'est à
dire du vitrail laissant passer la lumière dite
des pommes bleues au mur lui faisant face.
Il y a donc 111 ans, le phénomène lumineux
était environ à 1 Mètre10 plus à
l'Ouest donc en dessous de la première station du chemin de croix.
Faites vos calculs et tirez en les conclusions qui vous conviennent,
elles nous intéressent!
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LE RAZES DANS LES CENTURIES DE NOSTRADAMUS.
Privés
seront Razes de leurs harnois,
Augmentera leur plus grande querelle,
Père Liber deceu fulg. Albonois,
Seront rongés sectes à la moelle.
Ceux de Razes (de la
conspiration du Razes) se ront dépouillés de leur
vétements (il seront mis à nus et révélés
au public), ce qui engendreras parmi eux une grande dispute.
A cause (ou en raison de) du "Père des Livres"
(Le Livre des Livres !), ils recevront les foudres des Albonois
( Albanais dans les sens de "ceux-qui-habitent-le-pays-Blanc";
les sectes (les groupes d'illuminés de toutes sortes qui
"manipulent" le mystère du Razès) seront
rongées jusqu'à la moelle (elles se révèleront
corompues, "pourries".
Longue
crinite le fer le Gouverneur
Faim, fièvre ardente, feu et de sang fumée :
A tous estat Joviaux grand honneur,
Séditions par Razès allumée.
Le temps viendra où
une "longue" comète frapera Jupiter le "Gouverneur
des Planètes". Ceci provoquera chez les observateurs
du phénomène une exitation (fièvre ardente)
et une curiosité scientifique exarcerbée (faim
de connaissances).
Cette collision sera comme un spectacle de feu avec des projection
gazeuses (fumée) couleur sang. Ces temps là seront
comme une annonce pour que ceux de Razes "allument "
la sédition (la révolte).
Du lieu
esleu Razes n'estre contens,
Du lac Leman conduite non prouvée :
Renouveller on fera le vieil temps,
Espeuillera la trame tant couvée.
Ceux de Razes ne seront
pas contents à cause que ceux du Lac Leman renouvellant
une ancienne alliance ou trahison, les dépouilleront des
fruits, "bénéfices" attendus de la Conspiration
qu' ils fesaient depuis si longtemps "couver".
En péril
monde et Rois féliciter,
Razes esmeu par conseil ce qu'estoit
L'Eglise Rois pour eux peuple irriter
Un montrera apres ce qu'il n'estoit.
Vue que les Rois ( les
dirigeants du Monde ) se félicitent de l'instabilité
du moment même si par leur conduite ils mettent en péril
le Monde, ceux de razès décideront, à l'issue
d'un grand concile, de dénoncer cet état des choses.
Là dessus l'Eglise (qui fait les Rois) essait d'exiter
le peuple contre ceux de Razes, en conséquence de quoi
l'un d'eux (de l'Eglise? ou de razès?) montreras son vraie
visage.
De bien
en mal le temps se changera
Le pache d'Aust des plus Grands esperance :
Des Grands deul L V I S trop plus trebuchera,
Cognus Razes pouvoir ni cognoissance.
Malgré les plus
espoir des plus Grands sucités par la Paix (ou le pacte)
d'Août, tout le bien que l'on pouvait en retirer au bout
d'un certain temps se changera en mal. Car les Grands ont comis
ou comettrons encore trop d'erreurs. Le savoir, la "connaissance",
(la puissance) de Cognus Razez (le chef de la conspiration?)
n'auront aucun pouvoir sur ces évènements.
Les deuils
laissez, supremes alliances,
Raze Grand mort refus fait en à l'entrée :
De retour estre bien fait en oubliance,
La mort du juste à banquet perpétrée.
Des alliances "suprèmes"
que contracteront les "Grands" il résulteras
beaucoup de deuils (ou encore les Grands devront faire "le
deuil" de ces "alliances"). La Mort du Grand Raze
(autre nom du chef de la conspiration ?) ne sera pas annoncée,
en retour "On" oubliera (on occultera, on fera en sorte
d' effacer des livres d'Histoire le fait que le "juste"
a été tué (par trahison) pendant le banquet
(de concilliation).
Tout
innonder à la Razée perte,
Vol de mur, mort de tous biens abondance :
Eschappera par manteau de couverte,
Des neuf et vieux sera tournée chance.
En ces temps, à
cause des "fuites" dans ses rangs, le parti de la Razée
(du parti de ceux qui on le crâne razé : les intégristes
catholiques selon J. C.de Fontbrune) vera sa perte. Ses bien
seront volés, disparus "sous le manteau"(comme
s'ils étaient victimes d'une vaste escroquerie ), ce sera
pour elle la ruine. L'issu du combat souterrains entre traditionaliste
et novateurs s'en trouvera changé.
Au lieu
mis la peste et fuite naistre,
Temps variant vent. La mort des trois Grands :
Du ciel grand foudres estat des Razes paistre,
Vieil près de mort bois peu dedans vergans.
Les "pasteurs"
du parti de Razès" déclancheront le foudres
du ciel et provoqueront la mort des "trois Grands"
(chef d'Etats? où plutôt chefs de la coalision anti
Razès?). La bataille provoquera une fuite des populations
pour échaper à la "peste" repandue lors
des combats. Le "Vieux" (personnage symbolique tel
que le "Vieux de la Montagne" ou titre tel que 'l'Ancien",
"le Sage"?) sera atteint par cette "peste"
commencera à dépérir tel que du bois mort.
Remis
seront en leur pleine puissance,
D'un point d'accord conjoints, non accordez :
Tous defiez plus aux Razes fiance,
Plusieurs d'entre eux à bande debordez.
Un "accord"
sera conclu entre "pro" Razès et "anti"
Razès, les premiers s'en rementant (se rendant : déposant
les armes) aux seconds. Mais à cause du climat de défiance
générale, cet accord sera tout de suite dénoncé
par une faction des pro Razès.
Pour
Razes Chef ne parviendra à bout,
Edicts changez, les serrez mis au large :
Mort Grand trouvé moins de foy; bas dedo (debout)
Dissimulé, transi frappé à bauge.
Le Chef du Parti de Razès
ne gagnera pas , les lois changerons, les séditions seront
tenues éloignés. La foi en le "Grand Mort"
(Le Christ ou le fameux "Grand Romain"?) en sortira
diminuée. Ses adeptes pourchasés par la vindicte
populaire seront réduit à se disimuler et à
pratiquer leur culte dans des masures.
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LE
ROCHER CURIEUX
Un certain nombre de visiteurs du
site nous ayant demandé de publier cette photo insolite,
nous le faisons.
Est-ce une anomalie géologique où est-ce que dans
les temps reculés
des hommes ont aidés la nature ?
Une croix à droite, une tête de diable à
gauche,
à chacun son interprétation
photo cliquable
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photo cliquable
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Photos DJC
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