De nombreuses pierres sont
gravées aux alentours de
Rennes le Chateau et
de
Rennes les Bains.
Certaines ont été effacées, d'autres déplacées.
 

 Le diable de Rennes le Chateau
 

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Pays de Couiza est le site des 24 communes du territoire, dans l'Aude, ou se situe Rennes le Chateau, Rennes les Bains, et les autres...
Le Centre de Tourisme Equestre de Blanchefort à Cassaignes 


Les signes gravés

Pierre gravée par Boudet

Le Menhir oublié du Cardou

Borne Boudet armoirié des Cugulhou

Les pierres

Une pierre curieuse à Rennes les Bains

Le Héros cavalier de Rennes le chateau

La deesse cavalière de Rennes le chateau

PIERRE LEVEE DES PONTILS


photo cliquable
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La Déesse-Cavalière de Rennes-le-Château

En septembre 2020, une étude relative à la dalle dite « du Chevalier » découverte lors des travaux réalisés par l’abbé Bérenger Saunière dans l’église de Rennes-le-Château en 1886 avait été publiée  sur le site http://www.renne-le-chateau.com/pier_gra/pier_gra.html.

Ce petit travail ne concernait que la partie droite du bas-relief et j’avais émis l’hypothèse que le personnage à la lance pouvait figurer le fameux « Héros-Cavalier » thrace, tel que souvent représenté sur les sculptures antiques.

gravures deesse

Diverses représentations du Héros-Cavalier thraco-phrygien

L’état de conservation de la dalle n’était guère fameux après le traitement que lui avait infligé l’abbé Saunière, mais la tentative de restauration opérée à partir de 1956, lors du transfert de la dalle au dépôt lapidaire de Carcassonne, se révéla fatale au vénérable monument puisqu’elle en aura fait définitivement disparaitre certains éléments symboliques majeurs.

Heureusement, quelques photographies du bas-relief furent effectuées, avant l’envoi à Carcassonne, par Pierre Embry, le Conservateur des Antiquités et Objets d’art de l’Aude. Et ces clichés permettent de mettre en évidence des éléments sculptés désormais disparus... mais néanmoins fort intéressants.

dalle rennes le chateau

Dalle en son état actuel, après « restauration » - Photo Jean Brunelin

rennes les bains aude

Dalle avant « restauration » - photo Pierre Embry

On notera que, outre la détérioration du museau de l’animal (cheval), d’une partie de ses pattes avant et la disparition de l’auge dans laquelle il semblait boire, c’est tout le relief sculpté situé à gauche de l’épaule du personnage qui a disparu après la calamiteuse restauration.

dalles rennes les bains

Une partie qui apportait pourtant des informations susceptibles d’identifier le personnage qui figure « en pendant » du Héros-Cavalier sur la plaque de chancel découverte par le curé de Rennes-le-Château. En effet, on peut distinguer un curieux arc de cercle en forme de « D » sur l’épaule du cavalier ainsi qu’un étrange objet de forme circulaire au bout de son bras gauche.

chevalier

Deux éléments qui apparaissent clairement sur la représentation de la déesse celte Épona qui figure sur un bas-relief découvert dans la ville de Kempten en Allemagne.

 

archeologie

Sculpture d’Épona - Parc archéologique de Cambodunum à Kempten

À l’instar du Héros-Cavalier, les représentations de la déesse Épona répondent à des canons artistiques bien spécifiques que l’on retrouve sur la quasi-totalité des monuments archéologiques découverts jusqu’à présent... et qui apparaissent également sur la partie de la dalle dite « du Chevalier » de Rennes-le-Château.

Ainsi, la déesse est presque toujours figurée montant une jument « en amazone », sans selle ni harnachement puisque Épona ne dirige pas sa monture, qui marche seule, se contentant de faire face au fidèle « puisqu’elle incarne la destinée en marche, la naissance, la vie et la mort qui suit le mouvement et les phases de la lune » ainsi que l’indique Gérard Poitrenaud dans son article : « Notices sur la déesse gauloise Épona ». 

De plus, Épona est toujours vêtue d’une longue tunique, dont le drapé se soulève parfois autour de son corps, caractérisant ainsi un mouvement céleste car, ainsi que le précise l’archéologue et historien français spécialiste de la religion gauloise Jean-Jacques Hatt : « La draperie flottante est prêtée par les Romains aux divinités du ciel ».

Enfin, elle est souvent porteuse d’une patère, une coupe peu profonde qui était utilisée dans l’Antiquité.                   Hors, il apparait assez nettement que de tels éléments symboliques apparaissent à la fois sur le bas relief d’Épona de Kempten et sur la pseudo-dalle du Chevalier de Rennes-le-Château.

 

cavalier sculpture

deesse chevalier

 

Drapé de la tunique sur l’épaule et patère dans la main gauche

Épona, grande déesse des Celtes, réunit en elle les traits d’une Mère des Dieux de l’époque archaïque pouvant être assimilée à Artémis, Déméter ou Cybèle. Ses attributs chtoniens et lunaires sont à mettre en correspondance avec son parèdre masculin (fils-amant) doté quant à lui de pouvoirs solaires et célestes. Ainsi que l’indique Gérard Poitrenaud dans son étude : « Ces éléments conduisent à l’hypothèse que la déesse Épona (« la jument » en gaulois) est la « matrice » qui procure l’abondance sur la terre en s’unissant chaque année avec le « Père souverain, grand cavalier céleste qui a créé l’étincelle de toute vie ». La déesse est la mère, l’épouse et la fille du dieu fécondateur. Elle est une Mère Primordiale qui correspond au Père Universel, comme elle primordial et éternel, de même que Jupiter, père des dieux, est le fils, le frère et l’époux de Junon. La Déesse-Mère apparaît à la fois comme femme et jument, tandis que son parèdre s’incarne sous la forme d’un jeune garçon ou d’un poulain. On doit en déduire, avec Sterckx(Claude Sterckx est un celtologue belge), que le Dieu-Père prend également la forme d’un cheval ou d’un cavalier ».

Il n’est donc pas fortuit, à mon sens, que le bas-relief de Rennes-le-Château fasse coïncider, sur la même composition artistique, la déesse Épona avec le Héros-Cavalier puisqu’elle ne constitue, en réalité, que la variante féminine de l’idée mythique incarnée par le cavalier.

Une hypothèse renforcée par le Docteur Jean Fromols dans son étude de 1958 intitulée : « Découverte d’une plaquette danubienne à Port-sur-Saône » (1958) où il indique : « La figuration du Dieu cavalier danubien thrace semble avoir servi aux autochtones gallo-romains comme modèle d’une Épona celtique ressuscitée après la fin du 2° siècle en même temps que d’autre dieux de la théogonie celtique ».

Si la théorie que j’avance au sujet de la dalle « au Chevalier » de Rennes-le-Château s’avérait plausible, voire probante, se posera alors la question de savoir pourquoi de telles divinités païennes figuraient sur une plaque de chancel carolingienne installée dans une église du Razès.

Source : « Notices sur la déesse gauloise Épona » - Gérard Poitrenaud. Article issu d’un chapitre de l’étude « Cycle et Métamorphoses du dieu cerf » - Toulouse : Lucterios, 2014, pages 265-273.

epona heros

       Aronnax  - 8  avril 2021


Article et photos de Rex Mundi

Voici la première série de photos concernant les signes gravés aux Lampos.
Elles ont été prises dos aux Lampos, ce qui fait que le carré ouvert se trouve du coté de la montagne, et le petit triangle du coté de la route qui est en contrebas.
Le grand "triangle" dont les pointes sont "ouvertes" est orienté vers Rennes les Bains
et la base vers le Cardou.


Photo Clicable


Photo Clicable


Photo Clicable


Photo Clicable



Pierre curieuse.
Une énigme résolue… !



Photo prise au mois de juin 2004

Il y a maintenant vingt ans, dans le numéro 1 des "cahiers de Rennes le Château " nous évoquions, entre autres problèmes la question de la " Pierre Curieuse " du Serbaïrou ( page 27 ).
Nous sommes obligés de nous y reporter et évoquions à l'époque la mention qu'en faisait Jean Luc Chaumeil dans son livre " le Triangle d'or " publié en 1979.
D'après le marquis de Cherisey, cette pierre aurait porté l'inscription " Ad Lapidem Curebat Olim Regina " ( ALCOR : nom de la septième étoile de la grande ourse )( vers la pierre autrefois courrait la reine ) et se serait situé sur le Serbaïrou et sur le méridien de l'église Saint Sulpice de paris.
Dans le cadre de notre article nous disions qu'il était surprenant que cette pierre ai pu échapper pendant une si longue période à la sagacité des chercheurs qui quadrillent la région et qui sont a l'affût du moindre indice.
Hé bien nous nous voyons contraint de réviser notre jugement car la sagacité, la patiente, et l'endurance ont payés !
En effet un groupe de chercheurs ( Ryan Martin, Laurent Choy et Jérôme ) vient de redécouvrir la pierre du Serbaïrou au cours du mois de juin. Il n'y a qu'a comparer la photo extraite du livre de Jean Luc Chaumeil avec celle prise par nos amis chercheurs, pour se rendre compte de la réalité de la découverte.
Après 25 ans de recherches on réalise que l'on peut toujours faire des découvertes et cela dans un endroit très fréquenté comme l'est le Serbaïrou, car la pierre se situe sur la crête ouest de la montagne en partant de la source de la madeleine.
Le seul problème, et la photo le prouve, c'est qu'il n'y a aucune inscription sur cette pierre !
Encore une fois, que penser du travail de mystificateurs de messieurs Plantard et Cherisey ?
Comment peut on soutenir , il suffit de regarder la carte , que la pierre curieuse se situe sur le méridien 0 ?
Il reste cependant a étudier son emplacement exact et le rôle qu'elle a pu jouer dans notre énigme car elle reste un indice, même maquillé.


Comparons l'ancienne pierre à gauche prise par Plantard
et la nouvelle photo à droite prise au mois de juin 2004


Que nous apprend elle réellement ?
Enfin cet évènement devrait servir d'exemple à tous les chercheurs en chambre, aux champions en élucubrations de toutes sortes, aux mystico-maniaques qui polluent cette affaire depuis trop longtemps.
Qu'ils comprennent une fois pour toute que seule la recherche sur le terrain, la carte IGN et la boussole sans oublier une bonne connaissance de l'histoire ancienne du lieu doivent être nos instruments de recherche.
Et encore félicitation à nos jeunes chercheurs .
Marc Rambiel ( Paris )

P S . Laurent Choy n'a aucun lien de parenté avec un chercheur du même nom.

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Les pierres

Ce triangle de 50 cm de côté est gravé sur un rocher
entre les Roulers et le Cap de l'homme au dessus de Rennes les Bains
Ce triangle est orienté à 240° ouest

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