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sa peinture le secret de Rennes le Chateau et du Tombeau de Arques ? |
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fils et petit-fils de notaire à Soisson " Que Poussin, teniers, gardent la clef..." Invite à comprendre que le peintre, par l'une de ses oeuvre, les Bergers d'Arcadie, dévoile une partie de la clef du secret des Blanchefort. L'origine des Bergers d'Arcadie "la félicité sujette à la mort" est confuse si certains la présume vers 1629. Lemonier, lui, attribue la création du tableau entre 1638 et 1639. Ces dernières dates indiqueraient donc que le tableau aurait été exécuté dès l'arrivée de Poussin à la cour de France. Qui l'a commandé, Louis XIV, Richelieu ? Ce point reste obscur. Les Bergers d'Arcadie, une oeuvre assez médiocre. ~~~~~~~~ Si un tableau
a fait couler beaucoup d'encre dans l'histoire de Rennes c'est
bien les "Bergers d'Arcadie" de Nicolas Poussin. Toutes
sortes d'analyses en ont été faites, aussi cet
article n'aura pour but que d'en parler en restant dans un juste
milieu entre les exagérations maximales et les appréciations
totalement vides. Dix ans plus tard Nicolas Poussin récidive sur le thème dans la version du Louvre, si célèbre. Au sujet de cette deuxième version, on ne connaît guère plus de détails sur son commanditaire que pour la première version. On peut supposer qu'elle fut commandée par quelque haut prélat de l'entourage papal, peut être par Francesco Barberini lui-même, car peu après la mort d'Urbain VIII, son frère, la famille Barberini, en disgrâce papale se voit obligée de quitter Rome, et revient en France. Or, on retrouve le tableau dans la collection d'un ingénieur militaire Henri Avice, en France. Louis XIV l'achète en 1685, et le fait placer dans sa chambre à Versailles, emplacement qu'il ne quittera plus jusqu'à la mort du roi. Observons attentivement
ces deux oeuvres. Dans la première version, Poussin présente
quatre personnages : une bergère et trois
hommes. Elle est en retrait, elle semble pensive et regarde l'inscription
d'une manière plutôt distraite. Deux des hommes
s'intéressent de près à l'inscription et
celui qui possède un bâton en forme de crosse et
qui est barbu pose son doigt sur les lettres comme pour mieux
les lire en les nettoyant. Le troisième homme est assis
à même le sol, il semble triste, il est couronné
de laurier et remplit une cruche à une source qui jaillit
près de la tombe. Cette dernière, à peine
visible, est de style baroque, et surmontée d'un crâne.
Pas le moindre animal, autour de ces bergers, ni moutons, ni
chien. Pourtant quand il le juge nécessaire Nicolas peint
des moutons et même des troupeaux entiers (paysage avec
les funérailles de Phocion.etc..)Si ce n'était
le titre rien ne nous permettrait de dire qu'il s'agit là
de bergers, à l'exception d'un détail : le bâton
en forme de crosse, apanage du pasteur.
En retraitant ce tableau, Nicolas Poussin passe donc de l'évocation vague de la phrase ET IN ARCADIA EGO à une situation bien plus définie où cette sentence a toujours sa place mais sur une tombe précise dans un paysage précis entourée de personnages aux caractéristiques uniques. Si le titre ne portait encore le mot bergers plus rien ici ne nous indiquerait la fonction de ces personnages. C'est certainement très volontairement que Nicolas n'a pas peint de moutons dans ces tableaux. Que sont donc ces bergers ? Ils gardent, certes, mais pas des moutons, ils gardent une tombe ! En effet, on a toujours suivi l'idée que les bergers venaient de découvrir une tombe, mais en fait Nicolas Poussin peint les gardiens d'une tombe. Ils ne viennent pas de la découvrir ; mais ils la protègent et surveillent l'inscription et la bergère réfléchit sur les problèmes posés par le poids de ce gardiennage. Ce ne sont pas d'ailleurs des personnages ordinaires, le maître des Andelys nous en fait prendre conscience en les couronnant tous de laurier. La couronne de laurier étant chez les grecs, donc au pays de lArcadie, le symbole que l'on remettait aux personnes ayant rendu un service important à la patrie. Dans d'autres oeuvres, il couronne ainsi les poètes (L'inspiration du poète) les héros et les dieux (Acis et Galatée, Mars et Vénus) Il y a donc peu de chance que Poussin ait voulu nous montrer ici des bergers ordinaires sans moutons à garder, et qui méditent sur la mort parce qu'ils viennent de découvrir une tombe fut elle porteuse d'une sentence. Non, le service qu'ils rendent, c'est bien de garder une tombe, mais une sépulture mystérieuse qui est au centre du tableau dans la deuxième version, et qui n'est définie que par la phrase Et in Arcadia ego . Qui nous dit qu"il" est en Arcadie ? Pourquoi une phrase sans verbe ? On a tout dit sur le sens de cette phrase. C'est la mort qui parle et qui nous dit, même en Arcadie, au pays de la félicité, je suis présente, pourquoi pas ! Mais il y a une ambiguïté sous jacente : si lArcadie est bien une image du paradis, ce dernier ne serait-il pas lieu de félicité absolue ? C'est le mort qui parle et qui dit au passant Maintenant je suis au paradis . A l'appui de cette hypothèse, il faut préciser qu'en latin, le "ego" à la fin d'une phrase laisse penser qu'il s'agit bien du mort qui parle car il fait un retour sur lui-même. Mais alors pourquoi pas de verbe dans cette phrase ? Pourquoi une construction grammaticale fragile alors qu'il était si simple d'ajouter sum : je suis . Il y a à cela une raison. Cette phrase est codée et le code ne permet pas d'ajouter d'autres lettres qui seraient inexploitables. Dans la deuxième version, le berger de droite semble demander : que doit -on faire pour comprendre ? C'est l'attitude de la bergère qui guide la nôtre : il faut réfléchir, se concentrer sur cette expression pour en tirer la quintessence. Par une lettre à l'évêché, Antoine Bigou, curé de Rennes le château en 1789, demande l'autorisation de mettre à l'abri une dalle scellée dans une tombe au lieu dit Les Pontils" . Cette opération fut exécutée par un dénommé Guillaume Tiffou en novembre 1789. Cette dalle devait porter une inscription bien intéressante pour qu'elle nécessite tant d'efforts, mais la révolution était en marche, il fallait protéger les choses léguées par le passé. Il y avait donc à cet endroit un tombeau, qui ne ressemblait peut-être pas exactement à celui de Poussin, et il est possible que lorsqu'il a été refait, soit la famille Galibert, soit la famille Lawrence aient copié le tombeau du tableau de Poussin (encore faudrait-il savoir pourquoi et sur les conseils de qui ?). Toujours est-il que c'est bien d'un tombeau placé là que nous parle Poussin. Il y a de fortes chances que la dalle retirée là, Antoine Bigou en ait fait la fameuse pierre de la fausse tombe de la marquise dHautpoul, morte quelque huit ans plus tôt. Sur cette pierre, il y avait bien écrit Et in Arcadia ego , mais avec des lettres grecques . Comme Poussin n'est jamais venu dans le Rasès, du moins certainement pas, avant de faire ces deux tableaux, il n'a pas su que la sentence était écrite en lettres grecques. Ceux qui lui avaient demandé de faire ce travail ont peut-être volontairement ou non omis ce détail. Détail, qui n'en est peut-être pas un. Cette phrase qui est déjà dans un latin tronqué la voilà maintenant écrite en lettres grecques. Pour quelle raison sinon pour nous donner la clef. De plus, elle était écrite verticalement en deux colonnes comme sur le dessin suivant : Mettons à
part deux groupes de deux lettres précédées
d'une petite croix. Souvent le nom de personnages sacrés
ou des saints est, dans la tradition chrétienne, précédé
d'une croix. Ici en effet PX est le monogramme du Christ ou Chrisme.
Et cela ne peut être lu, que si on écrit ces lettres
avec des lettres grecques ; quant à D I, on peut supposer
qu'il s'agit du mot DEI, un génitif qui signifie
de dieu . Procédons avec le reste comme on fait
une anagramme, glissons un E entre le D et le I. Avec les lettres
qui restent on ne peut faire qu'un seul mot latin le mot
negatio et il nous reste deux A. La phrase devient alors
Christ negatio dei AA soit Christ négation
de dieu AA. C'est-à-dire que la phrase, que nous
montre Poussin dans son tableau, porte en elle-même la
clef de son décodage.
Dans les "bergers d'Arcadie, Nicolas Poussin, comme il a l'habitude de le faire, construit son tableau autour de deux A, Comme d'autres peintres l'avaient déjà fait suivant les commandes de L'AA. Tout autre système de construction, en particulier un pentagramme, dont toute une partie serait en dehors du tableau, relève de spéculations les plus fantaisistes. Personne ne peut
dire s'il s'agit de la vérité ou d'une hérésie
volontairement tenue secrète qui se serait assez répandue
au XVIIe siècle pour atteindre le coeur même de
l'église et par là, Nicolas Poussin. Les deux lettres
AA, peuvent elles nous mener vers une identité de ces
"bergers"? C'est possible mais c'est une autre histoire.
~~~~~~~~ aux Pontils photo cliquable Les Bergers d'Arcadie photo cliquable Tableau attribué à Nicolas Poussin photo cliquable Il se présentait alors dans un cadre doré du début du XIX ème siècle sur lequel était porté gravé sur une plaque en cuivre, le nom de Nicolas Poussin. Notre paysage du tableau est une juxtaposition de Rome et de Rennes le Château, d'après monsieur Tiers. Le tableau comprend plus de 80 symboles. Exemple : l'arbre de droite sur le tableau Il y a été peint les branches en forme de bois de Rennes - ( le bois de Rennes le Château ) etc... Bois de Renne Il le cache donc aux yeux du profane et laisse au chercheur perspicace le soin de pénétrer dans le monde de l'invisible. afin de vous faire une idée de la manière de décrypter les tableaux de Poussin. de décryptage des tableaux de Poussin. Vous pouvez toujours lui poser des questions sur le forum. |