Parchemins révélateurs
Les textes qui ridiculisent toutes ces assertions non fondées de Templiers au Bézu.
En 1148 le nouvel « Ordre des pauvres chevaliers du Temple de Salomon », né moins de vingt ans auparavant, acquiert de plein droit le « Fort de Campanha »… »Campanea »… Campaigne… (aujourd’hui Campagne sur Aude).
Près d’un siècle plus tard, en plein tourbillon intégriste des catholiques inquisiteurs et massacreurs, ceux qui le purent s’exilèrent hors de portée de ces monstres malades et fanatisme religieux.
Nous sommes en été 1242. Moins de deux ans avant l’inqualifiable holocauste de Montségur qui se préparait, l’apothéose des massacres à l’encontre de leurs propres frères, cousins, enfants ou parents.
Luttes fratricides à l’encontre des catholiques dissidents, qui cherchaient la « vérité de Dieu », qui commettaient le crime de ne plus payer la dime, et qui se voulaient « Bons croyants » - Bons Chrétiens » - « Bons Hommes » - « Tisserands » ou autre. Les chercheurs de Vérité qualifiées d’Hérétiques par ces religieux tortionnaires et criminels, auto-proclamés représentants officiels de Dieu d’Amour.
Parmi les seigneurs du pays, ceux qui le purent, s’étaient donc expatriés, se trouvant de ce fait dépossédés, spoliés et officiellement hors la loi, puisque déclarés Hérétiques.
Or, voilà, ces « mécréants » de retour dans une fol espoir de reconquête.
Les textes d’époque nous parlent de Bernardus Sermon nepos Bernardus Hotonis,seigneur en titre du lieu du Bézu, accompagné de 12 chevaliers plus 200 hommes à pied revient par Bugarach. Albesunum (le Bézu), et, dans la lancée se rend jusqu’au lieu tout proche de Campanha, Campagne sur Aude, où il s’empare par la force du Fort Templier » en fracassant les portes de la « Barbakane » et en chassant des lieux le précepteur, frère Stephanus ainsi que le donat Arnaudon… et ils frappèrent et blessèrent les hommes du lieu qui se trouvaient là…précise le parchemin.
Sachant que les hommes du Temple « refusaient de tourner leurs armes contre d’autres chrétiens », plus rien ne se produisit à la suite de ces évènements arbitraires… inattendus….
Ainsi, pendant une année entière les Templiers ne disent mot, ne bougent pas.
Mais, voici qu’au cours de l’été 1243, presque jour pour jour après ces faits, les seigneurs du Bézu apprennent qu’ils sont sommés à comparaître, une procédure en justice à leur encontre étant engagée.
A la suite de plusieurs renvois et autres rebondissements, d’allégations contradictoires et non étayées valablement, les Templiers exhibent leur titre de propriété datant de près d’un siècle.
Le tribunal conclut en faveur de ces derniers qui recouvrent leurs biens.
Bernard Hotoni de Niort, représentant les intérêts de Bernard Sermon de Albesunum sera débouté.
Le texte du jugement stipule : …. Nous attribuons la possession dudit domaine de Campanha à Frère R de Salis au nom de la Maison du Temple,….
….sauf à ce que B. Hoton puisse, s’il voulait, exercer un recours…
Fait en l’an du seigneur 1243 les 3eme des ides de septembre…* *(le 11)
Georges Kiess
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Bonjour
à toutes et tous
Comme
chaque année, les amis du cercle du 17 janvier
seront présent au château du Bézu
dans la nuit du 12 au 13 octobre. Ceux qui souhaitent
se joindre a nous sont évidemment les bienvenus.
Chacun vient avec son repas. Le mieux pour le côté
convivial est de prendre des grillades (saucisses, ou
autres, pommes de terres a cuire au feu de bois) enfin
vous amenez de quoi passer une nuit agréable.
Pensez
qu'il peut faire froid et pleuvoir.
Pour
ceux qui ont la trouille des fantômes il n'y a pas
de remède, sauf la fuite donc prenez de l'éclairage.
Pour
le parcours:
Limoux
/Couiza . De Couiza prendre la direction Quillan, à
l'entrée de Campagne sur Aude tourner à
gauche direction Granes, Le Bézu. Au Bézu
prendre la direction les Tiplies, y laisser votre véhicule
et monter au château.
Le
chemin monte légèrement avec un dénivelé
moyen, il faut compter entre 20 et 30 minutes de marche.
Pour les personnes agées ou en surcharge pondérale
comptez 10 minutes de plus.
Si
parmi les participants il y a un historien pour nous narrer
l'histoire du château et de son seigneur, il est
le bienvenu et l'apéritif lui sera offert.
Donc
rendez vous le 12 au soir au château dit des templiers. |
L'énigme
des Templiers dans la région du Bézu ne
serait pas complète s'il n'y avait aussi quelque
manifestation étrange en relation avec la fin
de l'Ordre. Je vous invite donc, une prochaine nuit
du 12 au 13 octobre à faire l'ascension du Roc
du Bézu et à vous installer dans les ruines
; à la clarté lunaire, vous apercevrez
l'à pic vertigineux et au fond de l'abîme,
la métairie des Baruteaux ; là se trouve
le puits mystérieux où repose depuis plus
de six cent cinquante ans la petite cloche d'argent
des Templiers. Toutes les nuits du 12 au 13 octobre,
selon la légende, elle sonne le glas ; et vous
verrez ensuite une longue file d'ombres blanches venant
du cimetière abandonné et montant vers
les ruines ; ce sont les Templiers trépassés
; ils cherchent l'église, la petite église
d'autrefois, pour y chanter l'office des défunts.
C'est, paraît il, une vision assez impressionnante
; l'ancien chantre de Saint-Just et du Bézu,
Raymond Sire, qui connaissait toute l'histoire du pays
dans ses moindres détails, disait qu'à
sa connaissance personne n'avait jamais eu le courage
d'attendre l'arrivée des ombres dans les ruines.
Et il terminait son récit par cette remarque
malicieuse : " Une descente rapide et nocturne
sur les pentes raides du Bézu n'est pas à
conseiller, d'autant plus qu'en de telles circonstances,
elle ne peut être que très rapides
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LA NUIT DES TEMPLIERS
Du 12 au 13 OCTOBRE 2012
Préparation
du feu par Jean Pierre
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Les
filles s'occupent de François Buthion
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Jean
Jacques a bien vu quelque chose
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Jean
et Guy la joie de vivre des deux patriarches
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Comme
chaque année depuis bien longtemps les amis de
l’insolite se sont retrouvés au château
du Bézu dans la nuit du 12 au 13 octobre 2012 pour
y entrevoir la mystérieuse procession des moines
templiers qui de la petite chapelle du château descendent
vers le hameau des Baruteaux pour y retrouver la cloche
argent qui est dans le puit.
Pas de moines templiers en cette nuit sombre, mais une
joyeuse rencontre entre amis autour d’un feu à
ripailler jusqu’au matin et comme le dit si souvent
Jean Pierre Maître du feu et des agapes .Encore
une bonne petite soirée. |
Jean,
Guy et Jean Louis
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François
sait où est le trésor !
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Ils
reviendront
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Marie
qui parle encore !
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CHATEAU
DU BEZU OCTOBRE 2011
Avant de commencer par le récit des nouvelles aventures
relatives à la soirée du 12 au 13 octobre 2011,
une question ?
Comment
sont appelés les habitants de Saint-Just-et-le-Bézu
?
Réponse à la fin de l’assemblée générale….
« Just avant l’apéritif »….
Un peu de Géographie
: Commune située dans les Pyrénées
Altitudes
Mini 417 m / maxi 1010 m
Superficie : 13.54 km2
Démographie
Population : 66 habitant (2007)
Densité
4.9 hab/km2
L’histoire :
Vers 1060,
les premiers seigneurs du Bézu étaient Pierre
1er et Bernard d’Albézunm . Pendant les 12e et
13e siècles, quelques autres noms ont été
enregistrés dans les chartes de la région. Tous
ces personnages ont été alors seigneurs d’Albézunm.
Entre 1292 et 1307 le château aurait été
momentanément la propriété des Templiers.
En 1307,
Othon d’Aure, vassal du comte vivait dans le château
d’Albézunm et fut accusé de fabrication
de fausse monnaie. En 1334 la famille Voisins est de retour
dans le château, mais Brunissande la femme de Jacques
de Voisins, Guillaume de Cathala (beau-fils de Brunissande et
neveu du pape Benôit XIII) et un couple d’autres
nobles furent accusés des mêmes méfaits.
La notoriété
du Bézu, est surtout due à l’implantation
supposée de l’Ordre des Templiers sur le site.
Cette croyance viendrait du fait qu’à son pied
se trouve la ferme des ‘Tipliés ‘. Cette
homonymie est elle le début de la légende ?
Plus récemment
avec la parution du Da Vinci Code, Dan Brown nous décrit
un fameux personnage, commissaire de sont état ayant
pour patronyme : Bézu Fache….
La
légende des Templiers :
On dit
: « que dans la nuit du 13 octobre on entendrait une clochette
qui appelle les Templiers à sortir de leurs tombes. On
voit alors des ombres aux blancs-manteaux monter lentement,
depuis la ferme des Baruteaux, vers les ruines au sommet du
Bézu »
Nous
étions au Bézu dans la nuit du 12 au 13 octobre
2011 |
Oui nous
l’avons fait une fois de plus. Certains comme certaines
soufflent, souffrent se disent : « c’est la dernière
fois »… et pourtant arrivés là haut
tout change, tout se transforme. Les premiers arrivés
commencent à préparer le bois, le couchage, mettent
les victuailles à l’ombre d’un buisson, les
boissons également (très important pour la suite
des opérations !).
Une fois
ces premiers préparatifs effectués une petit troupe
s’élance dans la dernière ascension pour
arriver jusqu’au « belvédère »
du mont Bézu. Et là…. quel bonheur, quel
spectacle aux couleurs de l’automne, Grandiose.
Une fois
les yeux repus, nous redescendons au camp de base …. d’autres
sont arrivés et attendent avec impatiente les nouveaux
etc etc… et cela jusqu’à la nuit tombée
et même parfois certains envoient un sms : « attendez
– moi, je quitte le bureau, je serai là vers 20
heures…. »
Bref généralement
vers 21 heures nous sommes une petite trentaine autour du feu.
Ceux qui montent pour faire le pèlerinage nous saluent
ou passent la nuit avec nous, ou viennent trinquer avec nous…..
Des amitiés
se nouent, des numéros de téléphone ou
d’adresses mails sont échangés… il
y a des « Casanovas »…. parmi nous…..
!!!
Cette année
nous avons trouvé le bénitier de la chapelle en
trois morceaux !!!! Quel gâchis ! Ce bénitier avait
traversé les siècles…. Pure bêtise
humaine.
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Avant
de « nous » dire à l’année prochaine
(sans faute)
quelques photos prises là haut….
FIN du bézu 2011
nom de code : Jzyo
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Nuit
du 12/13 octobre au château du Bézu
Il y a 700 ans,
les officiers du roi Philippe le Bel arrêtaient, à
l'aube, la quasi-totalité des Templiers du pays. Cette
rafle, la première de l'Histoire, scellait la fin de
ces moines-soldats nés et morts avec les Croisades. La
légende pouvait naître.
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PARIS,
Incroyable rafle, ce vendredi 13 octobre 1307,
à travers tout le royaume de France. Après
avoir chevauché en secret durant des jours,
des officiers royaux, parfaitement coordonnés,
ont pénétré à l'aube dans
toutes les commanderies du pays et arrêté
sans ménagement les Templiers.
À Paris, le maître Jacques de Molay,
qui côtoyait encore le roi hier, croupit désormais,
fers aux pieds, dans les fosses de sa propre forteresse,
la Maison du Temple, en compagnie de 138 frères.
L'éminence grise et âme damnée
du roi, Guillaume de Nogaret, est sur place et peut
se réjouir avec les gens d'armes qui l'entourent:
le naïf Jacques de Molay n'a même pas résisté... |
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Retour à
la rafle, à ce terrible vendredi 13, à l'origine
de la fameuse superstition. Les soldats du roi ont surgi ce
matin dans des commanderies qui ont perdu leur principale raison
d'être: les Templiers ont quitté la Terre sainte
depuis la chute de Saint-Jean d'Acre en 1291. Ces commanderies,
qui se comptent par centaines, sont surtout devenues de véritables
seigneuries. Et ces nouveaux seigneurs, déjà pris
en grippe par les barons locaux, sont fort impopulaires. Philippe
le Bel n'avait vraiment rien à craindre du peuple en
lançant cette rafle. Il va pouvoir maintenant s'emparer
de leurs immenses biens pour financer ses guerres et son administration
en pleine croissance tout en se débarrassant de cet Ordre
dont les papes voulaient se servir pour régner sur l'Europe.
M- R-
En
cette soirée du 12 au 13 octobre nous étions
une bonne quarantaine à commémorer
les 700ans de cette arrestation au château
du Bézu ou la légende dit que les
templiers du Bézu n'auraient pas été
arrêtés en raison d'un secret qu'il
détenaient et auraient monnayé moyennant
leurs libertés.
Il en est peut-être tout autre chose, en effet
les templiers du Bézu dépendaient
de la commanderie du Mas-deus de Catalogne donc
hors du pouvoir royal français.
L'autre hypothèse beaucoup plus crédible
serait qu'il n'y aurait jamais eu de templiers au
Bézu, seul le seigneur du Bézu fit
don de son corps et de son âme aux templiers
de Campagne sur Aude.
Mais laissons cette belle légende continuer
à engendrer de belles rencontres.
Le samedi 13 octobre la soirée se fit chez
notre ami Jeff tenancier de l'auberge du chevalier
à Camps sur Agly, soirée qui se finie
fort tardivement dans une ambiance très conviviale.
Pour
conclure :
Journée à pérenniser : |
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Merci à tous
les participants du cercle du 17 janvier, aux invités et
aux visiteurs qui ont participés à nos deux soirées |
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