Jean-François Lhuillier, maire, nous prie d'insérer : " Après avoir lu les articles parus récemment et entendu les commentaires de certains médias, j'estime qu'il est de mon devoir de remettre les choses à leur place.
Certes, Rennes le Château , c'est un site et des mystères dont le moindre n'est pas celui de l'abbé Saunière qui fait couler tant d'encre. Mais c'est aussi une commune qui vit au présent. La grande majorité des administrés suivent avec intérêt le travail de la municipalité. Travail qui va donner naissance à une économe touristique indispensable.
De nombreuses réalisations ont vu le jour, d'autres viendront embellir ce site remarquable, véritable perle dans le Pays de la Haute Vallée de l'Aude.
Rennes le Château, son site, son mystère, mais aussi et surtout des actifs qui oeuvrent pour que l'accueil offert aux nombreux touristes soit de qualité :
Le restaurant " La pomme bleue " (une toque Gault et Millau, inscrit au " Petit Fûté "), dont la renommée gastronomique a depuis franchi les limites de notre région,
Les Labadous, gîte et table d'hôte, accueille dans le calme et la sérénité les hôtes venus de l'Europe entière,
La Valdieu, gîte d'étape, camping dans un cadre de verdure où on peut admirer des espèces animales protégées,
La porte de Rennes, L'atelier Empreinte, présentent aux touristes le meilleur de l'histoire du site,
Un snack saisonnier tenu et animé cette année encore par Jean Luc Robin, restaurateur à Espéraza.
Rennes le Château, c'est aussi le village d'enfants Ribambelle, fréquenté par des jeunes venus des quatre coins de la France.
C'est encore, sur les 1700 Ha de la commune, une production bio, du miel traditionnel et de magnifiques troupeaux, ainsi que des artisans.
Toute cette vie, la dynamique équipe du service municipal de tourisme la tient à votre disposition et les anciens du village se feront un plaisir de vous la commenter.
Oui, les modes de communications médiatiques choisis par la municipalité ont permis d'augmenter depuis trois ans le nombre des visiteurs du musée, 18500 le 31 août 2001, 24000 le 31 août 2002.
L'église, elle est visitée par 80000 touristes.
Voilà le vrai visage d'un village de France où la majorité des habitants a décidé d'œuvrer ensemble pour améliorer au mieux leur cadre de vie, en dehors de toute polémique stérile.
C'est pourquoi je suggère de vérifier certaines informations qui parviennent aux différentes rédactions et qui, bien souvent, émanent de quelque correspondant mégalomane, étranger à la commune, à tel point de ne pas y payer le moindre impôt.

 Environ cent quatre vingt personnes assistaient à la dernière conférence de la saison, organisée par J-L Robin, dans les jardins de l'abbé Saunière. Yves Lignon, Christian Doumergue et Torkain animaient les débats.
L'ensemble de la conférence est resté axée sur l'abbé Saunière.
- Doumergue regrette la disparition des documents car il est persuadé qu'ils auraient permis de trouver un secret concernant Marie Madeleine. Peut être le mariage du Christ. Il pense qu'il s'agit d'un secret d'ordre théologique,
(hypothèse du corps du Christ ramené en France)
- Pour Torkain, Saunière n'est qu'un margoulin et un pilleur de tombe.
- Lignon pense la même chose que Torkain; Selon eux Saunière pratiquait le trafic en tout genre, trafic de messe, trafic de vin de messe (une nouveauté) et trafic de rhum.
- Quant à J-L Robin, il s'est forgé une idée au cours des années de restauration à Rennes le château et nous la résume en quelques phrases:
Pour lui Béranger Saunière à changé de comportement à son retour de Narbonne et commencé ses recherches après un don de la Comtesse de Chambord. Pourquoi une personnalité comme la Marquise, qui appartient à la famille des Hasbourg se serait intéressée à un petit curé de campagne comme Béranger. Bigou, dépositaire de la famille des Blanchefort part en exil, meurt en exil et le magot confié par la famille reste dissimulé pendant près d'un siècle. L'épouse du comte de Chambord voulant retrouver certains documents, elle cherche un homme de confiance, royaliste, et il est tout trouvé. Etant curé, Béranger peut faire des fouilles discrètes à l'intérieur de l'église en effectuant des travaux.
Deux éléments peuvent corroborer cette thèse:
- Béranger avait des enveloppes pré adressées à la banque de Budapest, capitale des Hasbourg.
- Quand il avait besoin d'argent, il partait quelques jours pour se rendre à Budapest où son argent dormait en produisant des intérêts.
Un débat s'en suivit avec de multiples questions restées sans réponse.
- Pourquoi l'église est bourrée de symboles ésotériques?
- Pourquoi M .Madeleine, apparaît sur une photo de l'I.G.N dans le bois du Lauzet
Pas d'accord avec la thèse du trafic de messes un intervenant demande à Doumergue ce qu'il pense des écrits de l'abbé Boudet.
Doumergue répond que la première partie du livre de l'abbé est dans le ton de l'époque car plusieurs auteurs pensent que la langue originelle est l'Anglais.
La deuxième partie du livre parlant d'un cromlech à Rennes-les-Bains est plus que troublante car Boudet étant archéologue à voulu nous entraîner quelque part.
L'assassinat de Gélis par Saunière fut évoqué, mais aucune preuve irréfutable n'a été produite jusque là et Yves Lignon avec un humour douteux nous affirma que c'était Fantômas.
Un chercheur posa des questions intéressantes concernant l'église Ste Marie dans les PO, sur la bataille qui se déroula aux portes d'Arques, et la bataille de Vouillé vraisemblablement pas à la place qu'on lui attribue et sur les centaines de corps découverts à l'occasion de la construction de l'autoroute A9 devant Capendu ,au pied du mont Alaric.
Toutes ces questions plus qu'intéressantes furent tournées en dérision par Yves Lignon créant une grande déception parmi les chercheurs sérieux.
La maquette de Douzet fut évoquée. Lignon affirme qu'il en existe trois cent exemplaires et que cette maquette servait au cours de catéchisme.
Le débat se termina sur la question de la paternité du calvaire de Rennes-les-Bains signé E.Calvet.
Comme par tradition la suite du débat se termina devant le bar où beaucoup de personnes présentes évoquèrent leur désappointement devant l'attitude désagréable et parfois agressive d'Yves Lignon.