Comme chaque
année et ceci depuis des lustres nous passons la nuit
du 12 au 13 octobre dans le vieux château dit des templiers
au Bézu.
Cette année n'est pas comme les autres puisque cela fera
700 ans que les templiers furent arrêtés, de plus
cela tombe dans la nuit du vendredi au samedi 13 octobre "cas
de figure exceptionnel".
Voici
la légende du château du Bézu
Par L'abbé Mazières , décédé
en 1988
L'énigme
des Templiers dans la région du Bézu ne serait
pas complète s'il n'y avait aussi quelque manifestation
étrange en relation avec la fin de l'Ordre. Je vous invite
donc, une prochaine nuit du 12 au 13 octobre à faire l'ascension
du Roc du Bézu et à vous installer dans les ruines
; à la clarté lunaire, vous apercevrez l'à
pic vertigineux et au fond de l'abîme, la métairie
des Baruteaux ; là se trouve le puits mystérieux
où repose depuis plus de six cent cinquante ans la petite
cloche d'argent des Templiers. Toutes les nuits du 12 au 13 octobre,
selon la légende, elle sonne le glas ; et vous verrez
ensuite une longue file d'ombres blanches venant du cimetière
abandonné et montant vers les ruines ; ce sont les Templiers
trépassés ; ils cherchent l'église, la petite
église d'autrefois, pour y chanter l'office des défunts.
C'est, paraît il, une vision assez impressionnante ; l'ancien
chantre de Saint-Just et du Bézu, Raymond Sire, qui connaissait
toute l'histoire du pays dans ses moindres détails, disait
qu'à sa connaissance personne n'avait jamais eu le courage
d'attendre l'arrivée des ombres dans les ruines. Et il
terminait son récit par cette remarque malicieuse : "
Une descente rapide et nocturne sur les pentes raides du Bézu
n'est pas à conseiller, d'autant plus qu'en de telles
circonstances, elle ne peut être que très rapide
!
Programme de
la nuit...
Voici le programme
pour ceux qui souhaitent passer la nuit avec nous (il va de soi
que tout le monde peu venir à titre individuel)
Nous monterons au château le 12 octobre en fin d'après
midi et nous installerons notre bivouac, il est conseillé
de venir avec des vêtements chauds et étanches,
et une bâche pour se mettre à l'abri en cas de pluie,
à cette saison les pluies sont fréquentent.
Pour ce qui est du pique-nique il est recommandé de prendre
des grillades telles que saucisses ou cotes de porcs et pommes
de terre afin d'harmoniser le repas, enfin chacun assure son
repas et boissons.
Plusieurs personnes souhaitent manger à l'auberge du chevalier
à Camps sur Agly le samedi 13 au soir, il est donc
nécessaire de réserver le plutôt possible,
le nombre de places étant limité :
le repas boissons comprises étant de 17 euros.
Seules les réservations accompagnées d'un chèque
libellé à l'ordre de (Maison du chevalier)
seront retenues , sauf pour les membres du cercle du 17 janvier
qui en sont dispensés.
AVIS-
Toutes les réservations sont dues, en cas d'empêchement
elles ne seront pas remboursées.
RESERVATIONS:
Vous adressez les réservations à :
Cercle du 17 janvier - domaine de Blanchefort - 11190
Cassaignes
Tel: 04 68 74 06 42 |
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Repas des chercheurs
du vendredi
10 août 2007
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Beaucoup de passionnés
et chercheurs de l'affaire de Rennes le Château ont répondu
présent au repas organisé par le Cercle du 17 janvier
au mini golf de Rennes les Bains ce 10 Août 2007
Tradition oblige, le Repas des chercheurs, est un événement
marquant de notre association, cette année comme les autres
années nous étions une centaine à nous réunir
au mini golf de Rennes les Bains. |
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La soirée
commençât par un apéritif offert par le cercle,
moment privilégié s'il en est pour commencer à
parler du mystère de Rennes le Château et des recherches
que chacun envisage de faire pendant la période estivale.
C'est vers neuf heures que nous passions à table ou l'aubergiste
nous avait préparé un buffet campagnard arrosé
d'un vin des corbières.
Notre ami Jean Paul comme il est de coutume agrémenta
la soirée au son de sa cornemuse. Et que dire du talent
de Jeff chantant accompagné de son orgue de barbarie ,
un grand merci à eux deux. |
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La soirée
se prolongeât fort tard ou les discussions sur Rennes les
Bains et en particulier sur une trouvaille d'une salle dans le
Cardou qui d'après certains est la grotte des anciens
thermes de Monferrant , salle de la surface de la place du village
de Rennes les Bains Heureusement l'entrée de cette
grotte est partiellement effondrée ce qui l'a protégée
des fouilles jusqu'ici .
Grotte ou allait s'approvisionner en amphores un habitant de
Rennes les Bains qui en faisait un commerce occasionnel jusque
dans les années soixante. |
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La soirée
ce terminât vers trois heures du matin avec le projet d'un
repas à loustal du pech à Bugarach le lendemain
soir pour continuer la discussion, ce qui fut fait autour d'un
repas de seigneur, foie gras , divers terrines de sangliers ,
cochon de lait cuit à la broche , dessert maison , etc
etc... , Ouf il était temps que le week-end se finisse
.
Merci à
toutes et tous de votre participation. |
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Rennes
le chateau a perdu un vieux chercheur
Dans
le nord, on l'appelait Marius - Dans le sud, c'était René
Tu viens de livrer
ton dernier combat, celui que tout le monde perd un jour ou l'autre.
Nous nous connaissons depuis une trentaine d'années et
nos relations n'ont pas toujours été des plus paisibles,
mais comment eût-il pu en être autrement quand on
connait les deux bonshommes ?
Tu as traversé cette vie comme un vrai boulet de canon,
vite, trop vite, regardant toujours loin devant. Pour toi, le
moment présent était déjà du passé.
Tu vivais sans cesse dans l'avenir, dans tes projets. Partout
où tu es passé, tu as suscité admiration,
sympathie, incompréhension, jalousie, colère, indignation
mais JAMAIS L'INDIFFERENCE. Tu as toujours été
celui dont on se souvenait quelle que soit la manifestation.
Ceux qui te connaissaient
mal pourront toujours énumérer tes nombreux travers.
Tu n'as d'ailleurs jamais pris la peine de les cacher. Les autres
savent. Ils ont vite découvert que derrière le
saltimbanque il y avait un cur gros comme le monde, un
homme pour qui la générosité n'était
pas qu'un mot, un homme qui n'avait rien à lui, qui ne
savait jamais combien il aurait d'invités à sa
table lors de son prochain repas ni combien d'inconnus dormiraient
dans sa maison la nuit suivante (et ceci n'est pas une figure
de style)
René, tu n'es resté parmi nous que soixante ans.
A notre époque, c'est une bien courte vie. Cependant,
quand on sait ce qu'a été ta vie, avec quelle intensité
tu l'as menée, il en faudrait trois fois plus à
la plupart d'entre nous pour vivre tout ce que tu as vécu,
pour accomplir tout ce que tu as accompli, pour rendre tous les
services que tu as rendus, pour répandre tout le bonheur
et la joie que tu as répandus.
Tu vas laisser
un grand vide, nos soirées des chercheurs à Rennes
ou celles des pilotes à Herlies ne seront plus les mêmes,
mais sache qu'on on n'oubliera pas de sitôt les nuits au
bord de la rivière, bercés par tes chants et la
guitare, les soirs sans fin où tous les recoins de toutes
les théories possibles et imaginables concernant le trésor
de Rennes et ce brave Abbé Saunière furent explorés,
analysés, décortiqués, les palabres interminables
au club house des pilotes en attendant des conditions favorables
pour pouvoir voler et où, finalement, on ne volait pas
parce qu'on avait trop bu.
Ton rire, ta grande gueule, tes blagues, et surtout ta manière
inimitable de les raconter avec ton accent plein de soleil, seront
toujours parmi nous.
Adalaïs, Vianney, Caroline, c'est d'abord à vous
qu'incombe la mission de perpétuer le souvenir de votre
père car, que vous le vouliez ou non, par ce qu'il a semé,
il vit et vivra toujours à travers vous et vos descendants.
Ne parlez de lui qu'avec fierté, c'était un grand
bonhomme. Quant à toi, Evelyne, sache que ta place est
plus que jamais parmi nous, que nous sommes et serons toujours
là pour toi comme René et toi l'avez toujours été
pour nous.
René, te voilà maintenant à l'heure du grand
jugement. Affronte-le sans crainte. Il est vrai que tu n'as jamais
vraiment apprécié les bondieuseries mais ton passage
chez les jésuites a fait de toi un homme très à
l'écoute du fait religieux, un homme qui a cherché
toute sa vie. Sache que toutes les conneries que tu as pu faire
ne pèsent pas bien lourd face à tout le bien que
tu as fait.
Salut vieux, bon vent, pars en paix et tâche de mettre
un peu d'ambiance là-haut comme tu aimais tant en mettre
ici-bas.
Texte de J-P
collado |
Article de l'indépendant du dimanche 25
mars 2007
Jean-Marie
Le Pen en pèlerin politique à Notre Dame de Marceille
C'était
hier après midi, à Limoux. Paul Delpech, le curé
de la paroisse, a reproché vertement aux militants du
FN de s'approprier les lieux, interdits par l'évêque.
Le leader frontiste a visité la Basilique avant de s'entretenir
avec le public présent.
A bas la monnaie d'occupation
!" Jean-marie Le Pen, le président du front national,
sait adapter sa dédicace en fonction du support. En l'occurrence
un billet de banque de 100 Euros tendu par un militant de son
parti. C'était hier après midi dans l'abri du pèlerin,
lieu qui habituellement accueille les chrétiens venus
prier Notre dame de Marceille à Limoux.
Mais samedi, cette salle "abritait" des dizaines de
militants du Front National, environ 200, venus écouter
leur chef. il a tenu une réunion, quelque peu improvisée,
le discours mille fois rodé entraînant force applaudissements
et des cris : "Le Pen président". C'est
du moins ce que l'on pouvait en déduire en tendant l'oreille,
l'accès de la salle n'étant pas autorisé
à la presse. Un décret épiscopal en interdisait
l'entrée pour la seule journée du samedi 24 mars.
Avant l'arrivée de Jean-marie le Pen, l'abbé Paul
Delpech, curé de la paroisse Saint Martin, n'a pas hésité
à morigéner les militants du FN, leur reprochant
de ne pas respecter la lettre de l'évêque : "Ce
lieu est privé, vous n'avez rien à faire ici, et
surtout pas pour y tenir une réunion politique! Je viens
vous dire mon désaccord profond. Si l'évêque
m'avait écouté, la basilique, qui est ouverte,
aurait dû être fermée".
Parmi les militants, des réactions ont aussitôt
fusé : "Un curé de gauche, on aura tout
vu!" ou encore " C'est la maison du christ,
je suis chrétien". L'altercation duré
plusieurs minutes.
Intrigué
par un livre ésotérique.
Puis jean marie le Pen est arrivé en voiture, en provenance
de Nîmes, ou il |
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avait dirigé
un congrès, et avant de se rendre à Toulouse, prochaine
étape de sa campagne.
Accueilli par Franck Daffos, un homme originaire de Toulouse,
auteur d'un livre intitulé "Le secret dérobé"
consacré à l'affaire du trésor de Rennes
le Château, le leader du FN eut droit à une visite
en règle de la basilique avant de se recueillir sur un
banc du fond, dans l'éblouissante intimité des
crépitements émanant des appareils photographiques.
Pendant de longues minutes, il s'est attardé devant la
Vierge Noire, l'oeuvre maîtresse de la basilique pour laquelle
des milliers de chrétiens viennent ici en pèlerinage,
depuis deux siècles.
"M. le Pen est passionné par l'histoire de France.
Il a lu mon livre où j'explique que le trésor de
Rennes se trouve en fait à Notre Dame de Marceille. De
passage dans la région pour la campagne présidentielle,
il m'a donc contacté pour aller visiter la basilique".
Oreille attentive
pour " Pavillon"
Propos
confirmé par l'intéressé |
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"Je viens pour
des raisons personnelles et confidentielles".
lui-même,
mais de manière laconique : "Je viens pour des
raisons personnelles et confidentielles. Le livre de M. Daffos
m'a intrigué. L'orthographe du mot " Marceille"
m'a interpellé. J'ai voulu en savoir davantage".
Pendant que Jean-marie Le Pen dédicaçait à
tour de main son portrait, reproduit en clichés, M. Daffos
confiait en aparté : "Je ne suis pas militant
du FN. D'ailleurs, il y a longtemps que je ne fréquente
plus les isoloirs, ou très peu".
En fait, il était là pour son livre. Et pour
accompagner le leader du FN jusqu'à Alet les Bains, sur
la tombe de "Nicolas Pavillon, évêque janséniste
qui jadis résista au roi Louis XIV, un homme de caractère
qui plaît à Le Pen".
B.C |
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LE CALVAIRE DELMAS
Photo montage
Inauguration
officielle de la remise en place du calvaire par le cercle du
17 janvier
aura lieu le 17 janvier à 10 heures 30 à Rennes
les Bains
Le calvaire Delmas
se trouvait à l'entrée du village de Rennes les
Bains jusqu'en 1987 face à l'hôtel de le Reine,
il sera déplacé lors des travaux d'élargissements
du virage , nous pensions tous qu'il avait été
détruit ! et qu'il avait définitivement disparu
.
La municipalité de l'époque soucieuse de protéger
son patrimoine avait pris la sage décision de mettre le
calvaire à l'abri de la destruction et du vol, phénomènes
récurrents dans notre région.
Des esprits imaginatifs firent courir divers bruits tous plus
fous les uns que les autres .En effet lors de l'enlèvement
du calvaire et des travaux d'élargissements une crypte
fût découverte derrière le dit calvaire ,
que contenait-elle ? Sûrement quelques poteries sans grandes
valeurs puisque l'archéologue de l'époque ne jugea
pas utile de faire un rapport sur cette découverte.
En 1709 l'abbé Delmas curé de Rennes les Bains
signalait dans son manuscrit la présence d'un tombeau
aux alentours de Rennes les Bains qui serait celui d'un grand
romain mais n'en signal pas l'endroit exact.
Jacques Rivière dans son dernier livre évoque que
cette crypte servait peut-être de tombeau à ce grand
romain, mais pour lui ce n'est qu'une hypothèse. Il est
probable que ce calvaire signalait la présence d'un tombeau,
celui de qui ? Toujours est-il que la municipalité fit
bouchée cette crypte par un mur de parpaings afin d'en
interdire l'accès et de la protéger des fouilles
sauvages.
Avec quelques amis et la participation de la municipalité
nous avons restauré ce calvaire, reconstruit les éléments
manquants et remis à la place ou il était depuis
sa construction.
Ont retrouvé le Calvaire : Nathalie Hac - Catherine Pinsard
- Marcelle Delmas
Ont participé à la restauration du calvaire Delmas
:
Jean Claude Daniel ( Alaric) - Bernard Vannier (Coustaussa) -
Jean Claude De-Brou ( Blanchefort)
Nous tenons ici
à remercier Robert Coudié Maire de Rennes les Bains
qui a toujours su nous être agréable et nous a facilité
l'organisation de nos rencontres.
Nous remercions
Christian Lopez, de la scierie du moulin à Coustaussa
pour le grutage des éléments de calvaire Delmas
de plus de 800 Kg.
Nous remercions
aussi Mimi pour sa participation active et financière
à la réalisation de la restauration du calvaire.
Réalisation
des travaux et de la pose
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8 heures,
tout le monde est sur le pied de guerre : Cardou, Coustaussa,
Mickael et Alaric. |
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Christian Lopez,
un ami qui a répondu spontanément à notre
appel doit venir avec son camion pour transporter la croix Delmas
et son socle, un ensemble qui pèse la bagatelle de 850
Kg. |
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Christian arrive
et notre surprise est grande car c'est un 35 tonnes que notre
ami Christian conduit. |
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Le chargement se
fait sans problème, le camion ne sera pas en surcharge.
10 minutes plus tard nous sommes à pied d'uvre. |
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Bernard prépare
les colles pour poser le socle de niveau, pendant ce temps Mickael
s'affaire avec Christian pour décharger le camion. |
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Le socle est posé
sur ses colles puis après préparation de l'embase
c'est au tour de la croix. Cardou, Mickael et Bernard s 'emploient
à déposer la croix avec précision. Tout
se passe comme prévu, l'ensemble est une réussite. |
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Brian arrive pour
nous aider si besoin est. Les finitions commencent. Bernard le
spécialiste n'est pas avare de la truelle. Le socle est
scellé et les raccords lissés |
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Puis c'est l'heure
de la photo souvenir. Alaric à genoux se met à
prier puis chacun évoquant les bergers d'Arcadie se met
à montrer du doigt le N inversé imaginaire qui
aurait pu figurer sur le socle.
Nous remercions particulièrement notre ami Christian Lopez
sans qui l'opération aurait été bien difficile
et beaucoup plus longue.
Nous repartons heureux d'avoir participés à la
valorisation du patrimoine de la région.
Alaric |
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Blanchefort |
Mardi 29 novembre
2005 |
Article de La dépêche
du midi
Rennes le château :
Le nouveau trésor ?
Moi le nouveau trésor
!
Vous
plaisantez, mais venant de vous c'est un compliment
( HA, HA, HA... elle est bonne celle-là ) |
Répondant à l'invitation
de Jean-François Lhuilier, maire de Rennes le Château,
Marcel Rainaud, président du conseil général,
se rendait lundi après midi à Rennes le Château.
En présence d'Henri Barbaza président de la communauté
de communes du pays de Couiza, des vices présidents monsieur
Brilleaud Jean-Pierre maire de Couiza et Sylvie Clervoix vice-présidente
et de nombreux élus, était organisée une
visite du village, littéralement transformé au
cours de ces quatre dernières années.
Depuis 2000, la commune s'était donné pour but
d'optimiser son potentiel touristique. Son atout : une population
dynamique. Le résultat : la création d'un "site
chargé de symboles, un pôle d'attraction crédible
et cohérent au coeur du Pays de la Haute vallée
de l'Aude". Les réalisations : des aménagements
considérables ( restauration de la capitelle, de l'école,
du chemin de ronde, du domaine de l'abbé Saunière,
de l'oratoire...) exécutés en un temps record !
L'ampleur des travaux réalisés à Rennes
le Château n'a pas manqué de séduire le président
du conseil général : "Je m'intéresse
aux communes rurales et j'aime y venir régulièrement
voir comment évolue la situation. Les aménagements
ont été réalisées avec goût
et c'est un autre village que je découvre aujourd'hui.
Le trésor de rennes le Château, c'est vous et votre
conseil municipal!". Les touristes apprécient eux
aussi ce village au charme retrouvé. Plus de 80 000 sont
montés à la découverte des mystères
de Rennes le Château en 2004 : 50% de plus qu'en 2000.
Des chiffres qui donnent raison au maire, qui rappelait que:
" Effet de la décentralisation ou volonté
politique, les petites communes voient augmenter leurs charges
et diminuer leurs dotations.
Pour survivre, les petites communes doivent miser sur leurs potentiels
touristique et humain".
Un cap sur le développement que Rennes le Château
compte bien maintenir dans l'avenir...
L.V |
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La réalité sonne
faux ! |
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MM Barbaza, Rainaud,
Lhuilier et Sylvie Clervoix vice présidente de la communauté
de communes, bien entourés, dans le village réaménagé
de Rennes le Château |
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Vendredi 18 novembre
2005 |
Article de La dépêche
du midi
Rennes le château :
Une société américaine propose 200 000 euros
pour mettre à jour les tombes sous l'église.
Le documentaire verra-t-il le jour ?
Le documentaire sur rennes le
Château verra-t-il le jour ? Dernièrement, une société
de production américaine, 1244 films, a signé un
accord avec la mairie du petit village audois. Le deal ? Le producteur
américain propose une somme de 200 000 euros à
la commune afin de restaurer l'interieur de l'église,
mais surtout mettre à jour les deux tombes découvertes
en 2002 sous l'édifice, par des chercheurs américains.
Elles dateraient des VII ou VIIIe siecle après J.C. En
contrepartie, le producteur, Bruce Burgess, réclame l'exclusivité
des images afin de faire un documentaire sur un des sites les
plus connus au monde.
Le contrat signé, le maire de rennes le Château
a alors demandé une autorisation de prospection archéologique.
Si l'architecte des batiments
de France a donné son aval, ce n'est pas le cas de la
DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), qui
traîne les pieds " Nous sommes une petite commune
sans le sou. Une commune quui affronte l'acharnement de ce service.
Le ministère nous incite à rechercher des fonds
privés pour l'entretien du patrimoine. Nous nous avons
les fonds, mais pas l'autorisation de les exploiter", tempête
jean-François Lhuiller le maire, qui dénonce un
"procès en sorcellerie politique".
Du côté de la DRAC,
on ne voit pas les choses de la même manière. Le
dossier est actuellement dans les mains du directeur. "Nous
ne sommes pas completement contre. Il n'y a pas de blocage de
principe. Mais il y a une règlementation très stricte.
Nous voulons nous assurer que les fouilles seront bien faîtes
par souci de qualité. Mais cela indique des contraintes
qui ne sont pas toujours bien comprises", explique un des
responsable.
La réalisation de ce film
aurait deux conséquences sur la région.
Un, il attirerait de nombreux touristes, source de richesse.
Et ce au-dela de rennes puisque les commerçants de la
région y ont participé. Enfin, il permettrait de
mettre à jour une découverte archéologique
peut être de premier ordre.
E.D
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haut de page
Les archives
du journal |
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Article
du Samedi 23 Août 2003
Article
de l'indépendant du jeudi 21 Août
Le trésor
de Beranger Saunière
N'est pas là ou L'on pense
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Pour
Jean-François Lhuillet, maire de Rennes-le-Château:
Le site du village, son histoire, voilà le vrai trésor".
A la place du trésor, une pierre a été trouvée.
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"Mon
but, c'est que la direction régionale des affaires culturelles
(DRAC) classe le site. Car une fois classé, il sera interdit
de creuser, sous peine d'amende ou de prison. " Hier
matin, Jean-François Lhuillet, le maire de Rennes le Château, s'est montré
explicite. Son combat contre les chercheurs du fameux trésor,
aussi mythique qu'improbable, dont une légende laisse
croire qu'il serait enfoui quelque part sous le village, pourrait
voir enfin son aboutissement. Mais pour mieux saisir le fond
(sans jeu de mot) du problème, revenons aux mois d'avril
2001 et de mars 2002.
A ces dates,
des universitaires américains s'étaient intéressés
au site de Rennes en baladant à la surface du sol un système
sophistiqué de "détection souterraine non
invasive" ("GPR3, ou high résolution groupe
penetrating radar). Cette inspection avait alors révélé
des anomalies dans les profondeurs de la terre, sous la tour
de Magdala. A première vue, ces étrangetés
n'étaient pas dues à des causes géologiques
naturelles mais, semble t-il, à la présence "de
structures dues à une possible intervention humaine"
(dossier de presse).
Venait-on de
découvrir enfin le fameux trésor tant convoité
? Le célèbre magot caché par l'abbé
Saunière, l'ancien curé de la paroisse ? Les esprits
les plus enflammés sautèrent allégrement
le pas en osant le croire ! Et les fouilles sauvages reprirent
de plus belle, meurtrissant davantage un sol rennais déjà
pas mal attaqué.
Un sujet à
creuser... autrement ! Pour parer le coup, et empêcher une aggravation
des dégâts, Jean-François Lhuilier et son
conseil municipal décidèrent de vérifier
la présence de l'anomalie constatée sous la tour
de Magdala, à moins de 80 cm de profondeur. Depuis hier
matin, c'est chose faite, et en présence d'huissier. De
trésor ? Aucune trace. 'En revanche, il y avait une pierre...
de la taille d'un coffre. C'est tout.
"Avec
cette découverte, on me dit que j'ai supprimé le
mystère de Rennes-le-Château", confiait
le maire. "Mais je m'en moque! Moi, mon but, c'est de
protéger le site, de faire reconnaître son patrimoine
et sa richesse historique, de faire mieux comprendre les mouvements
de civilisation d'une période peu connue de notre histoire."
Cette révélation
venue des profondeurs du sol va-t-elle calmer les amateurs d'ésotérisme,
toujours prêts à creuser le sujet avec pelles et
pioches ? Le maire l'espère même s'il sait qu"'il
n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut rien entendre".
Que les dieux chtoniens l'entendent !
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Article de la dépêche du midi du Samedi
26 juillet 2003
Le
trésor de l'abbé Saunière
En vente à
la librairie de Rennes le Château
et dans toutes les bonnes librairies
André
Saulaün
est avocat en Savoie depuis 1978. Mais passionné d'histoire,
il enquête depuis 10 ans sur "Le secret de Bérenger
Saunière, curé de Rennes le Château , le
titre de son livre aux éditions Lacour.
En 1885, Bérenger
Saunière, est nommé curé à Rennes-Ie-Château
dans l'Aude. II entreprend de restaurer l'église, en piteux
état et pour cela, il effectue une collecte auprès
de ses paroissiens. Au cours des travaux, il découvre
une dalle sous laquelle on trouve une malle, remplie de pièces
d'or. Quelque temps après, Bérenger Saunière
cesse de demander l'aide financière de ses paroissiens.
Et plus troublant, il achète au nom de sa servante, des
parcelles de terrains sur lesquelles il fait construire plusieurs
bâtiments.
C'est en lisant un ouvrage sur l'histoire des Wisigoths qu'André
Salaün prend connaissance de cette histoire. En effet, de
nombreuses hypothèses ont été avancées
pour expliquer la fortune de Saunières. Selon l'une d'elle,
il aurait découvert le trésor des Wisigoths. Ce
trésor n'est autre que l'ensemble du butin des conquêtes
romaines. On a estimé qu'il atteindrait six milliards
d'euros.
André Salaün a enquêté sur cette piste
et bien d'autres évoquées par les passionnés
de Rennes-le-Château. On a même avancé que
le curé aurait découvert un secret d'église:
Jésus ne serait pas mort sur la croix. II aurait été
enterré bien plus tard à Rennes-le-Château
avec Marie-Madeleine.
A travers son livre, André Salaün tente de clarifier
la situation. En aucun cas il ne donne de réponse au mystère.
Peu après la parution de son livre, l'auteur a reçu
des documents, qui lui permettent d'explorer d'autres pistes.
Leur authenticité est encore à prouver. Pour André
Salaün, le livre est terminé, mais pas ses questions
autour de Rennes-le-Château.
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Article de presse de l'indépendant 22 août
2003
RENNES
le CHATEAU
Mystère du trésor de l'abbé :
La bibliographie s'épaissit
En avril 2004
(cette date est indiquée sous réserve de changement),
Alain Feral publiera un livre intitulé "Les
très riches heures des, princes de Rennes-le-Château"
(titre également donné sous _réserve). L'ouvrage
indiquera les noms des vingt-et-un nobles ayant régné
sur le village et qui sont enterrés sous l'église.
"Leur identité permettra de comprendre une bonne
partie du mystère de Rennes-le-Château ", a
expliqué Alain Ferral, lors d'une conférence de
presse qui s'est tenue hier dans un restaurant du village. M.Feral
s'est présenté comme documentaliste afin de bien
préciser qu'il n'est pas historien.
"Mon livre, qui aura une portée religieuse et historique,
présentera des documents et des plans à partir
desquels le lecteur pourra s'orienter vers tel ou tel lieu du
village. Et à la dernière page, il comprendra beaucoup
de choses. "
Très mystérieux, M.Feral n'en a pas dit davantage
sur ce "beaucoup de choses". Mais il a par ailleurs
précisé que le crâne découvert un
jour sous l'église subira un test ADN et un autre au carbone
14, le but étant de le comparer avec d'autres ossements.
La raison ? Savoir s'il s'agit de la même personne. Décidément,
le mystère de Rennes-le-Château est une affaire
qu'on n'est pas près d'enterrer...
Le documentaliste Alain Feral.
Patrice Garcia
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Article du Mardi
19 Août 2003
Compte rendu de la conférence du vendredi
15 Août
au jardin
de l'abbé à Rennes le Château
Conférence
et débat autour de la bande dessinée
" Et in Arcadia ego " de Marcel Morote
Claude Boumendil |
Jean-Luc Robin |
Marcel Morote (dit
MOR) |
II est 21 heures
passées d'une vingtaine de minutes ce vendredi 15 août
dans le jardin de la Table de l'abbé, à Rennes
le Château, lorsque débute la conférence.
Devant un auditoire composé de chercheurs ou de simples
intéressés, Jean-Luc Robin, animateur du
lieu et organisateur de la rencontre entame une brève
introduction, puis présente les participants que sont
Marcel Morote (dit MOR), auteur de la bande dessinée
(textes et dessins) et Claude Boumendil, éditeur
(Editions Bélisane).
Chacun tour à
tour prend la parole, afin de lancer la discussion autour de
cette nouvelle oeuvre ayant pour cadre l'Aude mystérieuse,
dont une bonne partie sur Rennes le Château. Ce livre se
différencie fortement des précédentes publications
des Editions Bélisane sur le sujet, et notamment de la
première bande dessinée parue en 1985 entièrement
consacrée à l'histoire de Rennes et de l'abbé
Saunière. En effet, si les autres ouvrages se veulent
descriptifs, étayés par une documentation des plus
fiables afin d'éclairer de manière précise
et justifiée cette histoire, il s'agit ici d'une totale
fiction, côtoyant le fantastique et la Science Fiction,
vécue par des personnages imaginaires, chercheurs de trésors
et spécialistes de phénomènes paranormaux.
Cette fiction a cependant pour cadre des lieux bien réels
habités de mythes célèbres : la montagne
d'Alaric pour le trésor des rois Wisigoths, le Bézu
pour la chapelle des Templiers, et Rennes le château pour
le trésor de l'abbé Saunière et ... le Saint
Graal, dissimulé dans la crypte de l'église, jalousement
gardé par une obscure congrégation de Frères
illuminés : l'Ordre d'Alet.
Marcel Morote
et Claude Boumendil ont cependant avoué que s'ils n'ont
pas tenu la bride à leur imagination galopante, les personnages
de la bande dessinée pouvaient pourtant avoir quelques
points communs avec des chercheurs de la région qu'ils
ont pu parfois côtoyer...
Par la suite,
le débat, toujours animé par Jean Luc Robin, a
été orienté sur la véritable histoire
de Rennes le Château et les précédentes publications
des Editions Bélisane, sur ce que l'on peut affirmer ou
seulement supposer sur l'abbé Saunière, sur sa
vie et son oeuvre dans le village. Ce qui est certain, c'est
que ce site où le réel peut parfois côtoyer
l'imaginaire, l'analyse scientifique et littéraire le
rêve, n'a pas fini d'attiser les passions et les réflexions
de chercheurs toujours plus nombreux.
Enfin, la soirée
s'est terminée par une série de dédicaces
de Marcel Morote, dont le crayon n'a jamais hésité
à s'exprimer pour étayer la première page
du livre de chaque acheteur du sourire complice de son héros.
David
Boumendil
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Article du Mardi
5 Août 2003
Compte rendu de la conférence du vendredi
1 Août
au jardin
de l'abbé à Rennes le Château
Vendredi 01 août,
Laurent Bucholtzer à réalisé sa première
conférence,
" chercheur de Rennes le Château, l'histoire, les
histoires
"
Nous pouvons diviser cette conférence en trois parties
distinctes.
La première, est centrée sur la partie historique
de la citée wisigoth Rédae, du Ier siècle
après JC, jusqu'au XIII è siècle et la
croisade contre les Cathares, en passant par les romains, les
maures et les arabes.
La deuxième partie consistait en un panorama résumé
des différentes théories sur le mystère
de Rennes le Château et de
son bon curé. Trésor monétaire, bijoux,
transmutation alchimique, commerce, boursicotage, trafics de
messes
Il n'a pas
oublié les nombreuses thèses théologiques,
voir mystiques, aussi sulfureuses soit-elles. Certaines sont
précisément
explicitées, tandis que celles que l'on peut classer dans
la catégorie des théories anglo-saxonnes,(H Lincoln,
entre autre) sont
ironiquement rangées au placard. Laurent ne semble pas
être un partisan des " plantardises ", qui selon
lui, vingt ans après
faisaient encore souffrir les familles respectives des trois
imaginaires auteurs du serpent rouge. Quand à la théorie
du
jumeau, ainsi que du mariage entre Jésus et Marie Madeleines
et leur éventuelle descendance, il partage le même
avis que
Christian Doumergue, en répliquant fort justement d'ailleurs,
qu'il est facile de réécrire l'histoire lorsque
l'on possède très
peu d'éléments sur un sujet.
Il n'y a pas réellement de nouvelle information, sinon
un intérêt particulier pour Alfred Saunière,
qui serait selon Laurent, celui
qui est monté à Paris pour faire déchiffrer
les calques.
La troisième partie consistait en un traditionnel débat,
mais celui-ci fut de loin, le plus long et le plus passionnant
auquel il
m'a été possible d'assister, à Rennes comme
ailleurs. Beaucoup d'anonymes ont pris la parole, dont l'un venait
directement
de Rome, auxquels se sont ajoutés d'illustres figures
de Rennes, qui se soir là, sont enfin sortis de l'ombre.
Je veux parler de
Mr Blanc Delmas, auteur de " Chronique de Rennes le Château
" et de Michel Lamy, auteur (entre autres) du fabuleux essai
paru chez Payot, " Jules Vernes, initié, initiateur
". (Les vidéos des ses intervenants seront ajouté
très prochainement à cet
article)
Un des intervenants
habitué dont je tairais le nom, à révélé
une information, qui après vérification, s'avère
être devenue officielle
depuis une semaine et peut donc aujourd'hui être divulguée
avec l'autorisation du chercheur qui en a la paternité.
(J'en profite
au passage pour m'excuser d'avoir molesté cet intervenant
après le débat pour son indiscrétion). Celui
qui a découvert le
véritable lien entre Bérenger Saunière et
Marie Dénarnaud est Alain Feral. Si Bérenger a
eu l'autorisation de la prendre
comme servante alors qu'elle était très loin d'avoir
l'âge canonique, c'est à dire ménopausée.
Si Bérenger à légué le domaine
et tous ses biens à Marie. Si elle venait prier pour lui
au cimetière pendant la nuit, cachée du regard
des autres. Si à sa venue
l'été 1885, il a été recueilli par
la mère de Marie. S' il appelait toujours la mère
de Marie par son nom de jeune fille, c'est a dire
Alexandrine Marre. C'est que tout simplement Marie Dénarnaud
est la fille de Bérenger. Et soudain tout s'éclaire.
Il a connu
Alexandrine dans sa plus tendre enfance, car ils habitaient tous
les deux le minuscule village de Montazel. Agé de 16 ans,
Béranger est encore au lycée de Limoux, Alexandrine
et lui continuent de se fréquenter, puis arriva ce qu'il
devait arriver à un
fougueux jeune homme, Alexandrine tombe enceinte. Honte pour
la famille Saunière. Son père tient à ce
que Bérenger
continu ses études et rentre au séminaire. Bérenger
obéi, il ne reconnaît pas l'enfant, après
ce tragique événement, il
détestera son père. S'il part du Clat pour arriver
à Rennes le Château, cela n'est pas le fruit du
hasard, et oui, le père voulait se
rapprocher de sa fille ignoré trop longtemps.
Un fait insolite
est venu interrompre la réponse de Laurent sur le thème,
Bugarach et les Ovnis, question posée par Jean
Michel Pous, l'actuel conférencier d'Alet les Bains. A
l'instant ou Laurent se mit à ricaner, tout d'un coup,
il devient blême, muet,
pétrifié, les yeux rivés vers le ciel, droit
devant lui. Après quelque secondes, il nous demande si
nous aussi l'avons vu ?
_" Un truc bizarre, très lumineux " ; Nous dit-il.
_ " Il volait droit en direction du Bugarach, en plus "
; Duquel Laurent était le seul à faire face.
A la fin du débat, il m'explique que ce " truc "
ressemblait un peu a une sorte de comète avec une queue
profilé, mais que
c'était incontestablement de couleur verte ! (Vous avez
déjà vu une comète verte, vous? Je mettrais
également cette vidéo à
votre disposition, afin de vous rendre compte de sa stupeur.)
Je tiens a remercier
Laurent Bucholdzer, qui ce soir là, malgré le trac
que peut induire toute première fois, nous a prouvé
son
talent oratoire, afin de nous offrir, enfin, une excellente conférence,
qui s'avere être très certainement je pense, la
meilleure
depuis la saison.
Jérôme
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Article du Lundi
28 juillet 2003
Compte rendu de la conférence du vendredi
25 juillet
au jardin
de l'abbé à Rennes le Château
Marie-Madeleine, clef du mystère
de Rennes-le-Château ?
Dans les évangiles canoniques,
Marie-Madeleine occupe une place de premier plan auprès
de Jésus. Premier et unique témoin de la Résurrection,
elle est chargée par Jésus d'annoncer la nouvelle
aux autres disciples. C'est elle, déjà, qui, l'oignant,
fit de lui le Christ (=l'oint). A cause des silences manifestes
des évangélistes à l'égard de Madeleine,
rien ne permet de comprendre cette place d'élue. Mais
il est un mystère plus grand encore lorsque l'on regarde
le Nouveau Testament dans son ensemble : Marie-Madeleine, que
les théologiens appelleront plus tard "l'Apôtre
des Apôtres", à cause précisément
du rôle essentiel qui est le sien lors de la Résurrection,
n'est pas mentionnée une seule fois dans les Actes des
Apôtres. En même temps, Pierre, personnage négatif
dans les évangiles, qui le caractérisent bien souvent
par sa couardise, occupe brusquement une place de leader. Il
est même présenté comme le premier témoin
de la Résurrection, prenant la place, donc, de Marie-Madeleine.
Les écrits gnostiques retrouvés en Egypte dés
la fin du XVIIIe siècle, qui affirment que Marie-Madeleine
était le disciple le plus accompli de Jésus, nous
permettent de comprendre ce double mouvement. Lors du "départ"
de Jésus, Pierre, qui n'avait pas reçu un enseignement
aussi complet, contesta la légitimité de Marie-Madeleine,
pourtant présentée par Jésus comme son "héritière".
Dés lors, selon ces textes, s'affrontèrent deux
églises : celle de Pierre, qui devait donner naissance
à l'Eglise romaine, et celle de Marie, assimilée
aux mouvements gnostiques. Ce schéma est confirmé
par les données historiques actuelles sur la naissance
de l'Eglise : Jésus "disparu", plusieurs communautés
évoluent de manière distincte, jusqu'à ce
que l'une d'elles, pour des raisons politico-économiques
prenne le dessus sur les autres et s'affirme seule détentrice
de la vérité : Rome.
Ni les évangiles canoniques, ni les évangiles gnostiques,
ne nous disent rien de la mort de Madeleine. De nombreux écrits
du moyen-âge affirment, par contre, qu'elle vint à
Marseille, et, après avoir converti les Provençaux,
mourut et fut inhumée dans le Sud de la France. Ces légendes
sont contestées par les historiens. Au vu des données
actuelles sur la christianisation de la Provence, rien ne s'y
oppose pourtant. S'il subsiste peu, ou pas, de traces anciennes
de ce culte provençal de Marie-Madeleine, c'est parce
que ce premier christianisme provençal était hérétique
et que les envoyés de Rome, arrivés plus tard,
en ont alors effacé toute trace, comme cela s'est passé
à Alexandrie et ailleurs.
Au moyen-âge, les cathares du Sud de la France, qui prétendaient
incarner l'Eglise de Marie, héritèrent, semble-t-il,
d'écrits rapportés d'Orient par Marie-Madeleine
et les siens et conservés au sein de communautés
clandestines qui profitèrent de l'essor du catharisme
pour sortir quelque peu de l'ombre. Tout laisse penser que, lorsque
l'Eglise éradiqua le catharisme, l'Eglise de Marie évolua,
au sein même du clergé, comme en témoigne
dans l'église de St Polycarpe La crucifixion d'Anet Auriac
(1659). La symbolique de l'église de Rennes-le- Château
(par exemple l'église invisible dessinée par le
jardin du Calvaire à côté de l'église
de pierre (=Pierre)
) manifeste peut-être l'appartenance
de Saunière à ce courrant souterrain. A l'intérieur
de l'église, un des signes les plus évidents de
cette appartenance est le vitrail de la mission des Apôtres,
qui, très clairement, met en scène deux groupes
d'apôtres, l'un béni par Jésus, l'autre,
où se trouve Pierre, congédié par Lui. Dans
le fond du vitrail, on devine, échoué sur une côte
rocheuse, un navire qui évoque le légendaire provençal
de Madeleine
Mais Saunière a pu, aussi, être influencé
par certains occultistes qui évoluaient, en même
temps que lui, autour de Rennes-le-Château, comme Jules
Doisnel, qui, en 1890, fonde l'Eglise Gnostique, prétendue
héritière des cathares et à travers eux
des gnostiques des premiers siècles. Eglise Gnostique,
dont un certain membre, le docteur Fugairon, affirmait
que Marie-Madeleine avait rapporté le corps de Jésus
dans le Sud de la France
Christian DOUMERGUE
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Article du Lundi
21 juillet 2003
Compte rendu de la conférence du vendredi
18 juillet
au jardin
de l'abbé à Rennes le Château
Vendredi 18
juillet,
à Rennes le Château, Paul Saussez (architecte),
nous a montré une version améliorée de sa
précédente
conférence. " Exit " les papiers calques colorés,
cette année Mr Saussez c'est équipé d'un
ordinateur portable relié à un
rétroprojecteur. Ses conférences consistent à
argumenter les nombreuses images en trois dimensions de l'église
Marie
Madeleine, reconstituée à sa façon.
Nous apprenons par exemple qu'avant l'arrivée de Saunière,
le confessionnal était en face de l'entrée principale.
Sur la gauche,
montait un escalier en bois servant à gravir un balcon
de la largueur de l'église. A la hauteur de l'hôtel
actuel se dressait un
mur, ouvert de chaque côtés, formant ainsi un espace
demi sphérique servant de sacristie, trop humide paraît-il.
L'autel de
l'époque (à la même place qu'aujourd'hui)
reposait sur sa longueur, encastrer dans le mur, et soutenu de
chaque côtés par
deux piliers " Carolingiens " . En effet, non seulement
le pilier gravé " mission 1891 " était
double, mais d'époque
carolingienne, au lieu de wisigothique.
Le second pilier en bois ne servant pour Saussez que de socle
pour une statue inconnue. On accédait à la chaire
(Saint Luc)
par une porte fermée à clef, donnant accès
à une autre porte fermée elle aussi à clef.
Selon Saussez, cet espace entre les
deux portes aurait donc pu servir de placard secret.
Le plus impressionnant, est la vision en 3 D du tombeau des seigneurs,
puis de la crypte.
Car il y a bien une crypte pour Mr Saussez. L'année dernière
il a déclaré en être sure à 99,99
%, bien qu'il ne l'a jamais vu,
puisqu'il ne sait pas si elle est comblée ou vide. Selon
lui, la raison pour la quelle les sondages réalisés
par l'équipe de
canadiens n'ont rien donnés, c'est parce qu'ils n'ont
pas voulu dépassés 50 cm de profondeur, par peur
de devenir imprécis
s'ils sondaient plus profond. (Je précise, que l'équipe
du prof Eissenman, financée par la fondation MERIL, a
effectuée des
sondages aux pieds du sphinx d'Egypte et sont à l'origine
de la découverte d'un sous terrain situé à
12 mètres de profondeur,
il y a déjà 8 ans !)
Saunière
a fait détruire le mur dernière l'hôtel,
construit une nouvelle sacristie et une pièce en quart
de cercle, appelée la pièce
secrète, et à la quelle ont accède par l'intérieur
d'une armoire sans fond.
Un sujet sur lequel Mr Saussez ne c'est pas attardé cette
année, est sans conteste la double épaisseur des
murs de l'église.
La surface intérieur de ce bâtiment est très
largement inférieur à ce qu'elle devrait être.
En effet entre les anciens et les
nouveaux murs (plus fins), il y a un espace vide d'environ 50
cm. Et 1,50m d'espace, derrière le mur donnant sur le
presbytère.
Béranger aurait il caché quelque chose entre les
anciens et nouveaux murs ?
Cette année en tout les cas, pas un mots la dessus !
IL s'en suit bien évidement un débat, où
les intervenants (toujours les même), s'auto congratule
les uns les autres d'avantage
qu'à l'habitude. Une chose est certaine, c'est que malgré
quelques interprétations personnelles due au manque d'information,
le travail d'architecture du conférencier est impeccable.
Jérome
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