!--SELECTION>
|
|
|
LE SECRET DES BLANCHEFORT Son support est lui aussi extrait du nouveau testament, Jean XII (1 à 11) : <Six jours avant la Pâque, Jésus arriva à Bethanie, où était Lazare, qu'il avait ressuscité des morts. Là, on lui fit un souper ; Marthe servait, et Lazare était un de ceux qui étaient à table avec lui. Marie, ayant pris une livre de parfum de nard pur de grand prix, oignit les pieds de Jésus, et elle lui essuya les pieds avec ses cheveux...> <Il y avait un homme malade, Lazare de Bethnie, village de Marie et de Marthe sa soeur. C'était cette Marie qui oignit de parfum le Seigneur, et qui lui essuya les pieds avec ses cheveux.> + + + Lorsque Matthieu XXVIII - (59 à 61) décrit l'ensevelissement de Jésus par Joseph d'Arimathie, il précise : < Marie de Magdala et l'autre Marie étaient là, assises vis-à-vis du sépulcre.> Cette autre Marie est de nouveau citée (XXVIII-1) : < Après le sabbat, à l'aube du premier jour de la semaine Marie de Magdala et l'autre Marie allèrent voir le sépulcre.> Cette autre Marie ne peut être que Marie de...Bethanie ! - l'idéogramme en signature renvoie au petit manuscrit, - les deux dernières lignes, placées pour ainsi dire en post-scriptum, se prêtent à une bien curieuse interprétation, - il renferme 140 lettres supplémentaire. Celui-ci, pour être compris, doit être retourné comme le <A> nous l'indique: Le <O> du mot Sion est ici un theta : Nous nous souvenons avoir découvert les deux lettres A et N, dans le petit manuscrit, grâce à deux théta pointés. Le rapport entre les deux documents est certain et prouve l'origine commune. De ce fait, les réserves et déductions inhérentes au petit manuscrit s'attachent à celui-ci. jesu.medela.vulnerum + spes.una.poenitentium per.madalanae.lacrymas + pecceta.nostra.diluas...... Ces lignes lues phonétiquement précisent : Jésus, m'aides la, vu le né. Romper ma dalle ; n'est la crime, aspect qu'a temps otera. Dit, lu aspect eu n'a penitent sion. <Jésus, m'aider ici, vu la personnalité de celui qui y est. Quand le temps aura passé, rompre la dalle ne sera plus un crime. Le pénitent de sion n'a pas respecté ce précepte.> De quel pénitent s'agit-il ? Doit-on y voir une allusion au sacrifié qui une torche à la main visitait les galeries pour y détecter le grisou ? Ce texte, lié par l'idéogramme A et N - sion et theta au petit manuscrit à été rédigé par un contemporain de l'Abbé Boudet. A qui l'auteur fait-il référence ? Quel pénitent de sion est visé en ces lignes ? ligne. 2 ; lettre 12 : R ligne..3 ; lettre .7 : E ligne .4 ; lettre 16 :X ligne 16 ; lettre 21 : M ligne 16 ; lettre 27 :U ligne 17 ; lettre .3 : N ligne 19 ; lettre 37 : D ligne 20 ; lettre .7 : I Elles forment les deux mots : rex mundi . Le Roi du Monde. D'autres lettres, abaissées celles-là, permettent de lire : PANIS ASAL ad genesareth La mention du lac de tibériade, ou Mer de Galilée, dont l'ancien nom est genesareth, fournie sans doute une indication précieuse. Le lac est traversé par le Jourdain. Son niveau est 194 mètres en dessous de celui de la mer, et sa profondeur n'excède pas 250 mètres. Faut-il en conclure qu'il nous faut rechercher un endroit situé en dessous du niveau de la mer ? Ainsi, en première ligne, avant-dernière lettre, le A aurait dû être un B ; c'est aussi le cas en troisième ligne, 11è lettre, où un D remplace un O ; en 4è ligne les deux B d'un même mot sont devenus des L ; etc. Deux de ces erreurs sont dignes d'un intérêt particulier ! - ligne 7 ; 23è lettre : un A remplace un O, - ligne 11 ; 14è lettre : un Oméga remplace un A ! De nouveau l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin ! l'oméga qui remplace un A, situé deux lettres après le H de ad genesareth, mots qui coupent la série des lettres supplémentaires en deux parties égales, nous indique que la seconde partie est à considérer à l'envers. En ligne 2, 45è lettre, la graphie du Z écrit à l'envers nous confirme cette présomption de symétrie : la lettre remplace La liste qu'elles forment est la suivante : VCPSIQROVYMYYDLTPOHRBOXTODJBKNI FQVEPAJYNPPBEEIELRGHIIRYBTTCVXGD (AD GENESARETH) LUCCVMTEJHPNPGSVQJHGMLETSJLZQMT OXANPEMUPHKORPKHVJCMCATLVQXGGNDT Nous avons placé entre parenthèse le groupe ad genesareth, que nous avons déjà analysé. 140 - 12 = 128 Le grand manuscrit renferme 128 lettres supplémentaires qu'il va nous falloir <traiter> pour en comprendre le sens. Qu'en faire ? 128 ; ce nombre éveille en nous des souvenirs ! L'épitaphe de Marie d'Ablès, dame d'hautpoul de Blanchefort compte 119 lettres selon sa version officiellement connue. Pour notre part, nous l'avons déjà dit, nous postulons que l'épitaphe en comportait à l'origine 128. Pourquoi ? La réflexion, l'observation et le bon nombre de nuits blanches nous l'ont fait découvrir ; les tâtonnements, les échecs furent nombreux, voire désespérants. Mais l'opiniâtreté rend vainqueur des épreuves? Ce fut notre combat de Jacob !... Il serait fastidieux pour le lecteur de subir l'énoncé des méandres du raisonnement qui permit d'aboutir au succès. Il lui suffira de se souvenir que le petit manuscrit, tout comme la dalle horizontale reddis..., porte en signature indiquant en celà son utilisation, avec son complément prae-cum, à la suite de l'épitaphe ! Nous affirmons donc que le texte de cette épitaphe a bien 128 lettres. Le décodage lui-même le prouve, et cette preuve est formelle. - Nous possédons deux listes de 128 lettres : -l'une CT GIT NOB..., texte cohérent de l'épitaphe, -l'autre VCPSIQRO..., texte incohérent extrait du grand manuscrit. - Nous recherchons un texte de 128 lettres qui a été codé à partir de ces deux listes. En compulsant nos dossiers nous nous apercevions n'avoir pas encore utilisé une découverte que l'épitaphe de Marie de Blanchefort nous permit de trouver. Souvenons nous, une série de huit lettres formait le mot mortepee. 128 lettres ! 8 lettres ! 128 lettres constituent 16 séries de 8 lettres, 128 lettres forment, deux fois, 8 lignes de 8 lettres. Nous concevions soudain être en présence de deux échiquiers littéraires. Le matériel de codage était trouvé... - une phrase de base : CT GIT NOB... - une première clef : VCPSIQRO... ... découpées toutes deux en 16 séries de 8 lettres, - une seconde clef : mortepee, de 8 lettres, - Deux échiquiers. L'auteur par une habile graphie nous fit savoir qu'il était dans l'arcane d'une transformation... Le procédé employé à l'époque consista, en partie, à octroyer à chaque lettre la valeur de la place numérique qu'elle occupait dans l'alphabet grec ; le texte de base étant grec lui-même... Le chemin nous était tracé !... + + + Deux détails encore : - l'expérience nous prouva que la clef mortepee devait être présenté sous la forme <+1>, soit écrite NPSUFQFF. - l'idéogramme du petit manuscrit... ... nous fit penser qu'il fallait retourner un texte, sans pouvoir à l'époque préciser lequel. Nous constatons à présent que celui-ci ne peut-être que l'épitaphe de Marie de Blanchefort. Nous sommes fin prêt pour effectuer le décodage. Message final W N L S P Z N N Z .T I U U .I A T E H T R Q A U E U C A E F N .I B X T G E E N D F L O R S I .A A P E L E F T .D Q S Q D C C U T G X A I E M U .I D O C E J C N M E G M C O C E E P D S G R W A I A D H A U M O R E S E B..I..B E L E S N E E Z..J E E D L V E V V L D C Le mode d'utilisation des échiquiers, supposés en égard au nombre 128 ( 64 X 2 ), restait à déterminer. Nous devions rechercher une caractéristique inhérente à l'échiquier, carré de 8. Nos essais infructueux de décodage, par les carrés magiques décrits et expliqués par le Général E. Cazalas, nous amenèrent à penser que seul le saut du cavalier sur l'échiquier allait nous aider en notre queste. Or, un échiquier de 128 lettres offre un nombre faramineux de combinaisons par la permutation des lettres. Jules Verne, dans son<Voyage au centre de la Terre>, met le Professeur Lidenbrock face à un problème similaire, sujet de réflexion pour son neveu Axel : <Mais je savais aussi que 20 lettres seulement peuvent former deux quintillions, quatre cent trente-deux quatrillions neuf cent deux trillions, huit milliard, cent soixante-seize millions, six cent quarante mille combinaisons. Or, il y avait 132 lettres dans la phrase, et ces cent trente-deux lettres donnaient un nombre de phrases différentes composé de 133 chiffres au moins, nombre presque impossible à énumérer et qui échappe à toute appréciation.> + + + Nous ne pouvons que rejoindre le turbulent Professeur Lidenbrok dans son approche de la vérité, lorsqu'il envisage la nécessité d'une clef universelle mais unique pour décoder le manuscrit qu'il avait découvert : <...or cette disposition n'a pas été combinée : elle a été donnée <mathématiquement> par la raison inconnue qui a présidé à la succession de ces lettres.> Il lui paraissait certain que... <la phrase primitive avait été écrite régulièrement, puis retournée suivant une loi qu'il fallait découvrir.> Si pour trouver l'accès menant au <centre de la Terre>, l'utilisation de l'échiquier n'a pas été LA solution ; tout porte à croire en notre étude qu'il faut l'envisager. - L'intuition, tout d'abord, face à 128 lettres, - La notion de symétrie, ensuite, imposée par la 45è lettre de la deuxième ligne du grand manuscrit... ...où le signe............. ... remplace la lettre... - Impression confortée, enfin, par les alpha-oméga : 1) un...................... A (ligne 7, lettre 23) qui remplace un ...O......................... et 2) un...................... (ligne 11, lettre 14) qui remplace un ...A......................... Le groupe <1>alpha-oméga est placé vers la fin de la première tranche de 64 lettres ; le groupe <2> oméga-alpha tout au début de la seconde série de 64 lettre ; ces deux groupes enserrant les mots ad genesareth, incitent, ainsi, à renverser par symétrie le second échiquier. Force est d'ailleurs de constater que le cippe sculpté, le fameux pilier wisigoth, a bien été placé par Saunière, à l'envers, c'est-à-dire l'alpha-oméga retourné ! Un diagramme, en forme de croix...pattée, expose les 8 possibilités du déplacement de cette pièce à partir d'une case donnée. De savantes études ont mis en avant un nombre restreint de combinaisons de déplacements permettant au cavalier de parcourir chaque case d'un échiquier, sans en omettre une seule et sans repasser deux fois par la même. L'élimination permit d'isoler la grille employée pour le chiffrage de nos 128 lettres. Cette grille, que nous utiliserons pour le décodage, est donc la suivante : Il restait à placer les 128 lettres successivement dans les 128 cases de la grille, ligne par ligne, puis à relever lettre par lettre chacune d'elles dans l'ordre chronologique indiqué. C'est ainsi qu'apparut le texte décodé : A E R G F T E Q A S C E T E N U Z T I P N Q U E Q O U T S I N U F N I E R T G A S D E N U L Z C L D F T A X D C L X X W I P A R L A B R O I W E U C E C G E V Z L D E D I E U J A C H E V E C E D A E M O N D E G A S D J E N A M I C I P O M M E S B L E V E S En une lecture rapide, seules les trois dernières lignes sont à peu près compréhensibles. Un certain nombre d'erreurs rendent cette lecture difficile. Le report au grand manuscrit s'avère nécessaire. En effet nous y avions découvert des erreurs de copie. Nous avons précédemment enregistré qu'à la première ligne l'avant-dernière lettre, un A, aurait dû être un B ; plus loin un D y remplace un O ; ailleurs un I est à la place d'un J ; puis c'est un F qui occupe la place d'un E ; etc. De ceci à déduire qu'un Z, dans la série...X Y Z A B..., remplace un A, il n'y a qu'un pas ! Les corrections étant apportées par ce moyen, le texte devient à peu près lisible. Le secret des Blanchefort est donc entre nos mains : B E R G E R E P A S D E T E N T A T I O N Q U E P O U S S I N T E N I E R S G A R D E N T L A C L E F P A X D C L X X X I P A R L A C R O I X E T C E C H E V A L D E D I E U J A C H E V E C E D A E M O N D E G A R G I E N A M I D I P O M M E S B L E U E S Merveilleux travail de rédaction, ce texte est l'anagramme Parfait de l'épitaphe de la marquise de Blanchefort !..., plus <P-S PRAE-CUM>. |